A quoi ressemble Dieu ?
Introduction
Un jour, une fillette de six ans faisait un dessin. Son professeur lui demanda : "Qu'est-ce que tu dessines ?" La petite fille répondit : "Je dessine une image de Dieu". Le professeur a été surpris et a dit : "Mais personne ne sait à quoi ressemble Dieu !" La petite fille a continué à dessiner et a rétorqué : "Ils le sauront dans une minute."
L'un des avantages de lire la Bible chaque jour, est que l'on acquiert une image complète de la nature et du caractère de Dieu, et une meilleure compréhension de ce à quoi Dieu ressemble.
Psaume 45,1-10
Chant d’amour pour le mariage du roi
45 Enseignement du groupe de Coré, pris dans le livre du chef de chorale. Chant d’amour sur un instrument à cordes.
2 De belles paroles agitent mon cœur
je vais réciter un poème pour le roi.
Que ma bouche soit comme la plume d’un bon écrivain !
3 Tu es le plus beau des hommes, tes paroles sont admirables.
C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours.
4 Combattant courageux, mets ton épée à ton côté,
elle est ta grandeur et ton honneur.
5 Tends ton arc et bondis !
En route pour défendre la vérité, la douceur, la justice !
Que ta main puissante te montre de beaux exploits !
6 Tes flèches sont pointues, elles percent le cœur de tes ennemis.
Oui, tout le monde tombe sous tes coups !
7 Ton pouvoir royal est comme celui de Dieu.
Il durera toujours et pour toujours.
Tu gouvernes ton peuple avec justice.
8 Tu aimes ce qui est juste, tu détestes le mal.
C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a choisi.
Sur ta tête, il a versé une huile de fête, te préférant aux autres rois.
9 De fines odeurs parfument tous tes vêtements.
Pour toi, une musique joyeuse sort de ton palais décoré d’ivoire.
10 Des filles de roi sont là, elles portent tes bijoux.
Et debout à ta droite, voici la reine couverte d’or pur.
Commentaire
Jésus le roi
L'auteur de l’épître aux Hébreux voit dans ce psaume une description prophétique de Jésus. Il écrit : « Ton pouvoir royal est comme celui de Dieu. Il durera toujours et pour toujours. » (Voir Hébreux 1,8-9, citant les versets 7-8 de ce psaume).
C'est l'un des passages dans le Nouveau Testament où très clairement, l’on s’adresse à Jésus en tant que "Dieu" – comme à un sujet légitime d’adoration. Jésus est la réalisation de l’attente du "Roi oint", reconnu comme le Messie. Jésus accomplit ces prophéties.
Jésus a dit : « Celui qui m'a vu a vu le Père. » (Jean 14,9). En d'autres termes, si vous voulez savoir à quoi ressemble Dieu, regardez Jésus.
« La grâce coule de [s]es lèvres » (Psaume 45,3b) (TOB). Nous trouvons dans ces versets des allusions faites à l’ensemble de la Trinité : Dieu le Père (« Dieu, ton Dieu », Psaume 45,8b) (TOB), Jésus le Fils « O Dieu, ton trône » (v.7a) (TOB), et le Saint-Esprit (« il t’a oint d’une huile de joie » (v.8b) (TOB) (voir aussi Ésaïe 61,1,3).
Prière
Jésus, mon Roi, « Élance-toi, monte sur ton char, Pour la cause de la vérité, de l'humilité et de la justice, que ta droite te montre des (exploits) formidables ! » (Psaume 45,5) (Colombe)
Luc 15,1-32
Un homme retrouve son mouton perdu
15 Les employés des impôts et les pécheurs s’approchent tous de Jésus pour l’écouter. 2 Les Pharisiens et les maîtres de la loi critiquent Jésus et disent : « Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! »
3 Alors Jésus leur raconte cette histoire : 4 « Parmi vous, un homme a 100 moutons et il en perd un. Bien sûr, il va laisser les 99 moutons dans les champs et il part chercher celui qui est perdu, jusqu’à ce qu’il le trouve. 5 Quand il l’a trouvé, il est tout joyeux. Il met le mouton sur ses épaules, 6 puis il rentre chez lui. Il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : “Venez, réjouissez-vous avec moi ! Oui, j’ai retrouvé mon mouton qui était perdu !” 7 Je vous le dis, c’est la même chose : quand un seul pécheur change sa vie, Dieu est dans la joie. Sa joie est plus grande que pour 99 personnes justes qui n’ont pas besoin de changer leur vie ! »
Une femme retrouve sa pièce d’argent perdue
8 « Écoutez encore : Une femme a 10 pièces d’argent et elle en perd une. Bien sûr, elle va allumer une lampe et balayer la maison. Elle cherche la pièce avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve. 9 Quand elle l’a trouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et leur dit : “Venez, réjouissez-vous avec moi ! Oui, j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” 10 Je vous le dis, c’est la même chose : quand un seul pécheur change sa vie, il y a de la joie parmi les anges de Dieu ! »
Un père retrouve son fils perdu
11 Jésus dit encore : « Un homme a deux fils. 12 Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi ma part d’héritage.” Alors le père partage ses richesses entre ses deux fils. 13 Quelques jours après, le plus jeune fils vend tout ce qu’il a reçu et il part avec l’argent dans un pays éloigné. Là, il se conduit très mal et il dépense tout son argent. 14 Quand il a tout dépensé, une grande famine arrive dans le pays, et le fils commence à manquer de tout. 15 Il va travailler pour un habitant de ce pays. Cet homme l’envoie dans les champs garder les cochons. 16 Le fils a envie de manger la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donne. 17 Alors il se met à réfléchir. Il se dit : “Chez mon père, tous les ouvriers ont assez à manger, et même ils en ont trop ! Et moi, ici, je meurs de faim ! 18 Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. 19 Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Fais comme si j’étais l’un de tes ouvriers.” 20 Il part pour retourner chez son père.
« Le fils est encore loin. Mais son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l’embrasse. 21 Alors le fils dit à son père : “Père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils.” 22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite ! Apportez le plus beau vêtement et habillez mon fils. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. 23 Amenez le veau qu’on a fait grossir et tuez-le. Mangeons et faisons la fête. 24 Oui, mon fils qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé !” Ils commencent à faire la fête.
25 « Pendant ce temps, le fils aîné travaillait dans les champs. Quand il revient et s’approche de la maison, il entend de la musique et des danses. 26 Il appelle un des serviteurs et il lui demande ce qui se passe. 27 Le serviteur lui répond : “C’est ton frère qui est arrivé. Et ton père a fait tuer le gros veau, parce qu’il a retrouvé son fils en bonne santé.” 28 Alors le fils aîné se met en colère et il ne veut pas entrer dans la maison. Le père sort pour lui demander d’entrer, 29 mais le fils aîné répond à son père : “Écoute ! Depuis de nombreuses années, je travaille pour toi. Je n’ai jamais refusé d’obéir à tes ordres. Pourtant, tu ne m’as jamais donné une petite chèvre pour faire la fête avec mes amis. 30 Ton fils qui est là a mangé tout ton argent avec des filles, mais quand il arrive, tu fais tuer le gros veau pour lui !” 31 Le père lui répond : “Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 32 Mais il fallait faire la fête et nous réjouir. En effet, ton frère qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé.” »
Commentaire
Un père aimant
Dieu vous aime passionnément, de tout cœur et sans condition. Quel que soit ce que vous avez raté ou gâché dans votre vie, quels que soient vos regrets, il n'est jamais trop tard pour vous tourner vers Dieu. Il vous accueillera et vous embrassera comme un père aimant embrasse un enfant perdu.
Jésus a choqué et offensé les chefs religieux : ils l’ont critiqué : « Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur raconte cette histoire » (vv.2-3).
Jésus raconte ensuite trois paraboles pour montrer que Dieu se soucie désespérément des perdus. S’il vous est jamais arrivé de perdre quelque chose de valeur, de le chercher frénétiquement avant de le trouver, vous vous souviendrez certainement de la joie ressentie lorsque vous avez trouvé ce qui était perdu. Jésus dit que cette joie est insignifiante par rapport à la joie qui s’exprime au ciel.
L'histoire de la brebis égarée montre qu’il y a plus de joie au ciel pour la vie d'un pécheur sauvé, « que pour 99 personnes justes qui n'ont pas besoin de changer leur vie » (v.7). L'histoire de la pièce perdue indique également que : « quand un seul pécheur change sa vie, il y a de la joie parmi les anges de Dieu. » (v.10)
Puis, dans le plus populaire des récits probablement jamais racontés, Jésus nous fait une révélation étonnante concernant l’identité de Dieu ; il est : un père aimant.
Le fils cadet demande son héritage alors que le père est encore en vie et en bonne santé. Dans la culture traditionnelle du Moyen-Orient, cela équivaut à dire : « Père, j'ai hâte que tu meures ». Un père respectueux des traditions du Moyen-Orient l’aurait chassé de la maison. Il s'agit d'une demande scandaleuse, qu'un père aurait, à priori, refusée.
Mais, dans un acte d'amour extraordinaire, le père fait rupture avec la tradition et donne à son fils la liberté de vendre sa part du patrimoine (un acte qui aurait dû accabler la famille de honte devant toute la communauté). Le fils « vend tout ce qu'il a reçu et il part avec l'argent » (v.13). Il quitte ensuite la ville aussi vite que possible.
Tant de gens aujourd'hui, moi y compris, ont fait l’expérience de ce que le fils cadet a vécu lorsqu'il était loin de son père. Il gaspillait sa vie (« il dilapide son bien dans une vie de désordre » (v.13) (TOB). Puis, « il commença à se trouver dans l’indigence » (v.14) (TOB). Il a été réduit en esclavage (« Il alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays » (v.15) (TOB). Il se sentait vide à l'intérieur (« Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs » (v.16) (TOB). Il se sentait seul au monde (« personne ne lui en donnait » (v.16) (TOB).
Se tourner vers Dieu n'est pas un acte irrationnel. C'est tout le contraire – « il se met à réfléchir » (v.17). Le fils a réalisé qu'il avait besoin d'aide. Il a décidé de ravaler sa fierté et de retourner chez son père (v.18). Il savait qu'il devait rentrer chez lui. Il était prêt à reconnaître son péché. Il avait l'intention de dire à son père : « Père, j'ai péché… Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Fais comme si j'étais l'un de tes ouvriers. » (vv.18-19)
Nous devons parfois faire un pas de foi : « Il part pour retourner chez son père. » (v.20). Il ne savait pas ce qui allait se passer. À l'époque de Jésus, un garçon juif qui perdait l'héritage familial au profit des païens, pouvait être puni par son village, qui par la suite ne voulait plus rien avoir à faire avec le fils égaré.
L'amour de Dieu est extraordinaire et va au-delà de tout ce que l'on peut attendre ou imaginer. Au lieu de la honte que nous méritons, nous recevons le pardon et l'amour. Alors que le garçon était encore loin, son père l'a vu. Il semblerait que le père ait attendu et observé, et qu'il n'ait jamais oublié son fils. « Son père le voit et il est plein de pitié pour lui. Il court à sa rencontre, il le serre contre lui et l’embrasse. » (v.20) L’expression utilisée implique qu'il l'a embrassé encore et encore. C'est de cette manière que Dieu vous reçoit.
Alors que vous commencez le discours de repentance que vous aviez préparé, le père vous interrompt. Il vous traite comme un invité d'honneur, vous offrant « le plus beau vêtement » (v.22). Il vous accorde un signe de confiance en vous mettant la bague de famille au doigt (v.22). Il met à vos pieds des sandales, qui étaient réservées non pas aux esclaves mais aux fils (v.22). Il prépare une somptueuse fête de célébration (vv.23-24).
Nous avons là un aperçu du caractère de Dieu, et de la mesure de son amour. Une fois encore, le Royaume des cieux nous apparaît à l’image d’une fête. C'est le contraire de ce que beaucoup de gens pensent. Ils n'associent pas Dieu avec la musique, la danse, des festins et une atmosphère festive.
L'amour de Dieu s’attache aussi au fils aîné, qui « se met en colère » (v.28) et refuse le pardon et l'acceptation de son frère. On peut imaginer le père mettant son bras autour de lui en disant : « Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait faire la fête et nous réjouir. En effet, ton frère qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé ! » (vv.31-32)
L'histoire (racontée aux chefs religieux) se termine avec du suspense – comment le fils aîné répondra-t-il à l'amour du père ?
Prière
Père, merci de m'aimer autant, et quand je me trompe, tu ne me rejettes pas. Dès que je me repens et que je reviens vers toi, tu m'acceptes et tu dis : « Mangeons et faisons la fête » (v.23).
Deutéronome 19,1-20,20
Les villes de refuge
19 Moïse dit : Le Seigneur votre Dieu supprimera certains peuples pour vous donner leur pays. Alors vous pourrez prendre leurs biens et habiter dans leurs villes et dans leurs maisons. 2-3 Tout d’abord, vous diviserez en trois régions le pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en partage. Dans chaque région, vous mettrez une ville à part. Vous ferez tout pour qu’on puisse facilement se rendre dans ces villes. Alors celui qui a tué quelqu’un pourra se réfugier là.
4 Pour pouvoir se réfugier dans l’une de ces villes et rester en vie, il y a deux conditions : celui qui a tué quelqu’un l’a fait sans le vouloir. De plus, il n’a jamais détesté la personne qu’il a tuée. 5 Par exemple, un homme va dans la forêt avec quelqu’un pour abattre des arbres. Il élève sa hache pour frapper un arbre, mais le fer se détache du manche et il frappe l’autre personne, qui en meurt. Cet homme-là peut se réfugier dans l’une de ces villes et rester en vie. 6 Celui qui est chargé de venger le mort ne doit pas, dans sa colère, poursuivre l’homme qui a tué par accident. Il ne faut pas qu’il puisse le rattraper et le tuer, si la route est longue. En effet, celui qui a tué par accident ne mérite pas la mort : il ne détestait pas la personne qu’il a tuée. 7 Voilà pourquoi je vous commande de mettre à part trois villes comme villes de refuge.
8-9 Obéissez avec soin à tous les commandements que je vous donne aujourd’hui. Aimez le Seigneur votre Dieu, obéissez sans cesse à sa volonté. Si vous faites cela, il agrandira votre pays et il vous donnera tout le pays qu’il a promis à vos ancêtres. Alors vous ajouterez trois villes de refuge aux trois premières. 10 De cette façon, on ne fera pas mourir un innocent dans le pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en partage. Sinon, vous seriez responsables de sa mort.
11 Mais supposons ceci : Un homme déteste son prochain. Il le guette, se jette sur lui, et il le frappe à mort. Si cet homme-là se réfugie dans une de ces villes, 12 les anciens de sa ville enverront quelqu’un pour l’arrêter. Ils le livreront entre les mains de celui qui est chargé de venger le mort, et celui-ci le tuera. 13 Vous n’aurez aucune pitié pour lui. De cette façon, vous ferez disparaître du peuple d’Israël l’assassin d’un innocent, et ce sera une bonne chose pour vous.
Les limites des terres
14 Moïse dit : Dans le pays que le Seigneur votre Dieu vous donne en partage, vous recevrez des terres. Quand vous serez installés sur ces terres, ne déplacez pas les bornes posées par les premiers arrivés, pour marquer les limites des terres de votre voisin.
Les témoins dans un procès
15 Moïse dit : Quand quelqu’un a commis un crime, un péché ou n’importe quelle autre faute, le témoignage d’une seule personne ne suffit pas pour le condamner. Il faut deux ou trois témoins pour établir les faits.
16 Si un faux témoin accuse quelqu’un d’une faute, 17 les deux adversaires doivent aller au lieu saint du Seigneur. Ils présenteront leur affaire devant les prêtres et les juges qui seront de service à ce moment-là. 18 Les juges chercheront la vérité avec beaucoup d’attention. Mais ils découvrent que le témoin a menti, qu’il a accusé l’autre personne faussement. 19 Alors vous lui donnerez la punition qu’il voulait donner à son prochain. De cette façon, vous enlèverez le mal du milieu de vous. 20 Les autres apprendront cela, ils auront peur, et ils ne recommenceront pas à faire le mal de cette façon au milieu de vous. 21 Vous n’aurez aucune pitié pour le coupable. S’il a pris une vie, sa vie sera prise, s’il a crevé un œil, son œil sera crevé, s’il a cassé une dent, il aura une dent cassée, s’il a blessé quelqu’un à la main ou au pied, il recevra une blessure à la main ou au pied.
La guerre et les combattants
20 Moïse dit : Quand vous partirez en guerre contre vos ennemis, si vous voyez des chevaux ou des chars et une armée plus nombreuse que vous, n’ayez pas peur. Le Seigneur votre Dieu, qui vous a fait sortir d’Égypte, est avec vous. 2 Au moment où vous vous préparerez à combattre, le prêtre s’avancera devant l’armée et il dira aux combattants : 3 « Soldats d’Israël, écoutez ! Aujourd’hui, vous allez combattre vos ennemis. Ne perdez pas courage, n’ayez pas peur, ne vous troublez pas, ne tremblez pas devant eux. 4 Le Seigneur votre Dieu marche avec vous, il combat pour vous contre vos ennemis, afin de vous donner la victoire. »
5 Ensuite, les officiers chargés de recruter les soldats leur diront : « Est-ce qu’il y a parmi vous quelqu’un qui vient de construire une maison et qui ne l’a pas encore habitée ? Qu’il rentre chez lui. Sinon, il risque de mourir à la guerre, et un autre habitera sa maison. 6 Est-ce qu’il y a quelqu’un qui vient de planter une vigne, et qui n’a pas encore cueilli les premiers raisins ? Qu’il rentre chez lui. Sinon, il risque de mourir à la guerre, et un autre cueillera ses fruits. 7 Est-ce qu’il y a quelqu’un qui vient de se fiancer, et qui n’est pas encore marié ? Qu’il rentre chez lui. Sinon, il risque de mourir à la guerre, et un autre se mariera avec sa fiancée. » 8 Les officiers ajouteront ceci : « Est-ce qu’il y a quelqu’un parmi vous qui a peur et qui est découragé ? Qu’il rentre chez lui pour ne pas décourager les autres. » 9 Quand ces officiers auront fini de parler, ils nommeront des chefs militaires pour commander l’armée.
10 Quand vous irez attaquer une ville, vous inviterez d’abord les habitants à faire la paix. 11 S’ils acceptent et s’ils ouvrent les portes de la ville, tous ses habitants devront travailler à votre service. 12 Mais s’ils n’acceptent pas et préfèrent se battre, vous entourerez la ville pour la prendre. 13 Le Seigneur votre Dieu la livrera en votre pouvoir. Alors vous tuerez tous les hommes. 14 Vous garderez seulement comme richesses de guerre les femmes, les enfants, les animaux et tout ce qu’il y a dans la ville. Vous utiliserez librement les biens de vos ennemis, puisque le Seigneur votre Dieu vous les a donnés. 15 Vous agirez de cette façon pour toutes les villes très éloignées qui ne font pas partie du pays où vous allez habiter. 16 Mais dans les villes du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en partage, vous ne laisserez personne en vie. 17 Vous détruirez complètement les Hittites, les Amorites, les Cananéens, les Perizites, les Hivites et les Jébusites, comme le Seigneur votre Dieu vous l’a commandé. 18 Alors ils ne vous apprendront pas à imiter les actions horribles qu’ils font pour plaire à leurs dieux. Cela vous ferait pécher contre le Seigneur votre Dieu.
19 Quand vous attaquerez une ville, si vous l’entourez pendant longtemps avant de la prendre, ne coupez pas ses arbres fruitiers. Vous pourrez manger leurs fruits, mais n’abattez pas les arbres. Un arbre des champs n’est pas un homme contre lequel on va se battre. 20 Mais vous pouvez couper les arbres qui ne portent pas de fruits bons à manger. Vous pourrez les utiliser contre la ville qui vous fait la guerre, jusqu’à ce qu’elle tombe.
Commentaire
Le juge saint
Il est essentiel de lire l'Ancien Testament à travers la perspective de Jésus. Nous ne pouvons pas simplement transposer les lois de l'Ancien Testament à notre société actuelle. Nous ne pouvons pas non plus prendre le concept de "guerre sainte" (20,1-20) et le transformer en "croisade".
Ce que nous voyons tout au long de la Bible, c'est que Dieu est un Dieu saint et un Dieu de justice. Certains des principes du système juridique de l’Israël antique étaient spécifiques à l'époque. D'autres sont d'application plus générale.
Le meurtre est clairement un crime plus grave que l'homicide involontaire (19,1-13). Des preuves solides sont exigées avant que quiconque ne soit condamné pour un crime (v.15). Le parjure est une infraction très grave (vv.16-18). La peine doit être méritée et proportionnée (v.21 – elle n'a jamais été prise au pied de la lettre, sauf dans le cas de la peine de mort). Une des raisons qui justifie la nécessité d’un système avec une juste rétribution est la dissuasion (v.20).
Mais tout dans l'ancien Israël n’est pas applicable pour nous. En Jésus-Christ, une nouvelle voie a été instituée. La colère de Dieu dirigée contre le contrevenant dans la communauté, a été une fois pour toutes déversée sur le représentant juste, le Fils de l’homme.
Nous ne pouvons pas accepter qu’Israël soit notre modèle d’étude concernant la répression du crime. Et comme l'écrit l’ancien professeur de théologie d'Oxford, Oliver O'Donovan, "non pas parce qu'il serait anti-libéral de le faire, mais parce ce serait adopter une posture anti-chrétienne". "Israël", qui revendiquait avec force d’être l’unique demeure de Dieu sur terre, a été supplanté en Christ.
Par exemple, en citant ce passage, Jésus dit : « Vous avez appris qu'on a dit : “Œil pour œil et dent pour dent.” (Deutéronome 19,21) Mais moi, je vous dis : si quelqu'un vous fait du mal, ne vous vengez pas. Au contraire, si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre joue. » (Matthieu 5,38-39)
Prière
Seigneur, merci d’être le Dieu de l’amour, de la justice et de la vérité. Merci de te révéler à moi alors que j'étudie ta parole et que je passe du temps en ta présence.
Pippa ajoute
Luc 15,1-32
Jésus a raconté trois histoires à propos d’une brebis, d’une pièce de monnaie et d’un fils qui ont tous été perdus, il évoque ensuite la joie immense liée au fait de les retrouver. Il semble que l’on perde régulièrement des choses – généralement des clés, des téléphones, des lunettes. J'ai retrouvé la bague de ma grand-mère, que je croyais avoir perdue. Je me suis sentie comme les femmes de la parabole : transportée de joie. Et je sais par ailleurs que j'étais perdue et que maintenant j’ai été retrouvée.
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