La vie d'un dirigeant
Introduction
Un bon leadership est vital à tout moment, en tout lieu et dans tous les domaines de la vie. Mais qu'est-ce qu'un bon leadership ?
“Le leadership est une puissante combinaison entre stratégie et caractère. Mais si vous devez être dépourvus de l’un, demeurez sans stratégie”. Ce sont les mots du général Norman Schwarzkopf, commandant des forces de la coalition pendant la guerre du Golfe de 1991. Le caractère, c’est ce qui compte vraiment. C'est la seule chose qui compte en définitive.
Dans notre église, nous faisons une distinction entre ceux qui occupent des postes de direction et ceux qui sont “en chemin”. Nous accueillons tout le monde, quel que soit leur mode de vie. Nous avons une grande porte d'entrée. Tout le monde est le bienvenu. L'Église n'est pas un musée qui présente des gens parfaits. C'est un hôpital au sens traditionnel du terme – un lieu d'hospitalité et de restauration. C'est un lieu où les blessés, ceux qui souffrent, ceux qui sont brisés et qui ont été malmenés trouvent la guérison. C’est une communauté de pécheurs.
Par ailleurs, nous ne mettons pas les gens en position de leadership si leur style de vie est en contradiction directe avec le Nouveau Testament. Le leadership ce n’est pas qu’une question de fonction, cela implique aussi la responsabilité d’être et de vivre comme un exemple pour les autres. Les leaders sont des modèles pour le reste de la communauté. Bien entendu, personne n'est parfait. Ce n'est pas nécessaire d'être parfait pour être un exemple. Toutefois, nous essayons de faire en sorte que le style de vie et le caractère de nos dirigeants soient en cohérence avec le Nouveau Testament.
Psaume 119,57-64
57 Je le dis : Seigneur, la part qui me revient,
c’est de garder tes paroles.
58 De tout mon cœur, j’ai cherché à te plaire,
aie pitié de moi, comme tu l’as promis.
59 J’ai réfléchi sur ma vie :
je veux de nouveau obéir à tes ordres.
60 Sans retard,
j’obéis rapidement à tes commandements.
61 Des gens mauvais m’ont entouré de pièges,
mais je n’ai pas oublié ta loi.
62 Au milieu de la nuit, je me lève
pour te remercier de tes justes décisions.
63 Je suis l’ami de ceux qui te respectent
et qui obéissent à tes exigences.
64 Seigneur, ton amour remplit la terre,
apprends-moi ce que tu veux.
Commentaire
Les responsables de louange
“Ce qui représente un véritable défi de nos jours”, comme l'a dit John Wimber, “ce n’est pas l'écriture et la production de nouveaux et de grands chants de louange. Le véritable défi concerne la piété et le caractère de ceux qui les créent.”
Le psalmiste était un conducteur de louange qui entretenait une relation étroite avec le Seigneur : « Je le dis : Seigneur, la part qui me revient, c'est de garder tes paroles » (v.57).
Le conducteur de louange qui a cherché la face du Seigneur de tout son cœur est en mesure de diriger la communauté dans la louange de Dieu. Le psalmiste est très attentif à suivre les voies de Dieu : « J'ai réfléchi sur ma vie : je veux de nouveau obéir à tes ordres » (v.59).
Même en cas de difficultés réelles, n'oubliez pas la loi de Dieu : « Des gens mauvais m'ont entouré de pièges, mais je n'ai pas oublié ta loi » (v.61).
L'inspiration vient parfois au milieu de la nuit : « Au milieu de la nuit, je me lève pour te remercier de tes justes décisions » (v.62). C’est essentiel de faire partie d'une communauté de croyants : « Je suis l'ami de ceux qui te respectent et qui obéissent à tes exigences » (v.63).
Voici un conducteur de louange qui apprécie profondément l'amour de Dieu : « Seigneur, ton amour remplit la terre » (v.64). L'amour de Dieu pour vous devrait être au cœur de votre louange.
Prière
Seigneur, je cherche ta face aujourd'hui de tout mon cœur. « Aie pitié de moi, comme tu me l'as promis » (v.58).
1 Timothée 3,1-16
Les responsables de l’Église
3 Voici une parole sûre : si quelqu’un veut être un des principaux responsables de l’Église, il désire une belle fonction. 2 Alors il faut que ce responsable soit sans défaut. Il doit s’être marié une seule fois, être sobre, raisonnable et correct. Il doit bien recevoir les gens qui viennent chez lui. Il faut qu’il soit capable d’enseigner. 3 Il ne doit pas être buveur ni violent, mais doux et calme. Qu’il n’aime pas l’argent ! 4 Il doit bien diriger sa famille et avoir des enfants qui obéissent avec respect. 5 Si quelqu’un ne sait pas diriger sa famille, comment peut-il s’occuper de l’Église de Dieu ? 6 Le responsable ne doit pas être un nouveau chrétien, sinon l’orgueil peut le rendre aveugle. Et il risque d’être condamné comme l’esprit du mal. 7 Il faut aussi que les non-chrétiens pensent du bien de ce responsable. Alors personne ne dira de mal de lui, et il ne tombera pas dans les pièges de l’esprit du mal.
Les diacres
8 Il faut aussi que les diacres soient des hommes respectables et sincères. Ils ne doivent pas boire trop de vin, ni chercher à gagner de l’argent de façon malhonnête. 9 Il faut qu’ils gardent la vérité de la foi avec une conscience pure. 10 On doit d’abord les examiner. Ensuite, si on n’a rien à leur reprocher, ils pourront servir comme diacres. 11 Les femmes qui sont diacres doivent aussi être respectables. Elles ne doivent pas dire du mal des autres, elles doivent être sobres et dignes de confiance en toutes choses. 12 Les diacres doivent s’être mariés une seule fois. Il faut qu’ils dirigent bien leurs enfants et leur famille. 13 Oui, ceux qui font bien leur travail de diacre seront honorés. Ils auront beaucoup d’assurance, parce qu’ils croient au Christ Jésus.
La connaissance que la foi nous donne
14 Je t’écris tout cela en espérant aller te voir bientôt. 15 Mais si je n’arrive pas tout de suite, tu sauras par cette lettre comment te conduire dans la famille de Dieu. Cette famille, c’est l’Église du Dieu vivant, qui soutient et protège la vérité. 16 Oui, c’est sûr, elle est grande, la connaissance mystérieuse que la foi nous donne :
Le Christ s’est montré en devenant un homme,
et il était juste,
l’Esprit Saint l’a prouvé.
Il a été vu par les anges
et on l’a fait connaître chez tous les peuples.
Sur la terre, on a cru en lui,
et dans le ciel, il a reçu la gloire de Dieu.
Commentaire
Les dirigeants d'églises
Dans un certain sens, chaque chrétien est un leader. Si le leadership est une question d'influence, nous avons tous de l'influence sur notre lieu de travail, à la maison et dans notre communauté. Mais ce passage concerne spécifiquement le leadership dans l'église.
L'église devrait être comme un foyer. C'est la « maison de Dieu » (v.15) (TOB). Diriger une église, c'est comme diriger une grande famille. Paul demande comment quelqu'un peut diriger une église s'il ne peut pas diriger sa propre famille (v.5).
Les bons dirigeants devraient être capables de diriger leur propre foyer (vv.4,12) (c’est le même mot grec qui est utilisé pour désigner le foyer de Dieu – l'Église). Ils devraient être capables de guider et de nourrir leur propre famille avec sagesse, amour et fidélité.
C’est intéressant de noter que quasiment toutes les qualités requises pour être en position de leadership sont les mêmes que celles pour lesquelles on encourage tous les chrétiens. Le ministre écossais, Robert Murray M'Cheyne, a déclaré un jour : “Le plus grand besoin de mon peuple c’est ma propre sainteté.”
La liste des caractéristiques est longue (v.2). On devrait penser du bien des dirigeants. Ils devraient être « sans défaut, raisonnables ». Leur façon de vivre devrait être telle que personne ne puisse trouver de bonnes raisons de les accuser de méfaits.
S'ils sont mariés, ils doivent être fidèles à leur conjoint. La fidélité, la loyauté, la fiabilité sont les clés du leadership et cela commence par la fidélité dans le mariage.
Ils doivent être « raisonnables » (v.2). Être chrétien ne signifie pas renoncer au bon sens. Bien au contraire. La plupart des décisions quotidiennes sont prises par des dirigeants pieux et pleins d'esprit qui font appel à leur bon sens dans la prière.
Le mot “responsable” ou “superviseur” est parfois traduit par “évêque”. Il n'y a pas de mal à vouloir être évêque, « si quelqu'un veut être un des principaux responsables de l'Église, il désire une belle fonction » (v.1).
Je trouve intéressant qu'une des différences entre un évêque et un diacre soit que l'évêque « ne doit pas être un nouveau chrétien » (v.6). Cela ne s'applique pas aux diacres. Parfois, les gens critiquent le fait de placer des nouveaux croyants à des postes de direction – comme la direction de petits groupes à Alpha. Ma réponse, invariablement, c’est que nous ne leur demandons pas d'être évêque, mais seulement de servir d'hôtes dans un petit groupe Alpha !
La raison que Paul donne pour expliquer pourquoi un superviseur (évêque) ne doit pas être un récent converti, c’est parce que « de peur qu'enflé d'orgueil, il ne tombe sous le jugement du diable » (v.6) (Colombe). Le diable est tombé par orgueil. Il y a un risque pour tous les dirigeants chrétiens de tomber dans l'orgueil spirituel.
Le test pour les diacres est très similaire à celui des superviseurs (évêques). Un diacre signifie littéralement “un serviteur”. À l'origine, il s'agissait de personnes mises à part pour servir aux tables (Actes 6,1-7). Jésus a fourni le modèle de leader / serviteur (Marc 10,35-45). Albert Einstein a dit un jour : “Seule une vie vécue au service des autres vaut la peine d'être vécue”. Si le service, c’est trop bas pour vous, alors le leadership vous dépasse.
Ces dirigeants serviteurs et leurs conjoints (1 Timothée 3,11) doivent être des personnes de caractère fort et éprouvé. C'est pourquoi tout bon processus de sélection des responsables d'églises mariés devrait impliquer les deux partenaires. Ils doivent être dignes de respect, sincères, non enclin à l’ivrognerie, honnêtes, pleins de foi, dignes de confiance et fidèles dans le mariage (vv.8-12).
Et par-dessus toute chose, les dirigeants doivent être des personnes de caractère pieux. En fait, la seule qualité de la liste qui ne soit pas directement liée à notre caractère est d'être « capable d'enseigner » (v.2). Les dirigeants de l'Église doivent être des chrétiens de bonne moralité, capables d'enseigner.
Mark Twain a dit en riant : “Faire ce qui est juste, c'est merveilleux. Enseigner ce qui est juste est encore plus merveilleux – et beaucoup plus facile”. La tâche des dirigeants chrétiens consiste à aligner notre vie et notre caractère sur notre enseignement. C'est un défi pour nous tous et ce sera un processus de toute une vie pour devenir comme Jésus qui est le modèle de la « piété » (v.16) (TOB).
Bien sûr, avant que quelqu'un (évêque ou diacre) ne soit placé à un poste de direction important, « On doit d'abord les examiner. Ensuite, si on n'a rien à leur reprocher, ils pourront servir comme diacres » (v.10). On ne peut pas faire confiance à une foi qui n'a pas été éprouvée. Nous sommes mis à l'épreuve par les difficultés, les déceptions et les temps de désert. Il faut espérer que cela nous permette de mûrir, de développer notre caractère et de nous préparer à devenir des leaders.
Prière
Seigneur, aide-moi par ton Esprit à être à la hauteur de tes exigences et à être au-dessus de tout reproche.
Jérémie 38,1-40,6
Jérémie est jeté dans une citerne
38 Chefatia, fils de Matan, Guedalia, fils de Pachehour, Youkal, fils de Chélémia, et Pachehour, fils de Malkia, ont entendu les paroles que Jérémie répétait à tout le monde : 2 « Voici un message du Seigneur : “Celui qui restera dans cette ville mourra par la guerre, la famine ou la peste. Mais celui qui sortira pour se rendre aux Babyloniens restera en vie. Il aura gagné au moins cela.”
3 « Voici encore un message du Seigneur : “Je livrerai cette ville à l’armée du roi de Babylone, c’est sûr, et celui-ci la prendra.” »
4 Ensuite, les officiers ont dit au roi Sédécias : « Il faut faire mourir Jérémie ! Ce qu’il dit décourage complètement les soldats et la population qui restent dans la ville. Ce n’est pas le bonheur du peuple que cet homme recherche, c’est son malheur. »
5 Alors le roi Sédécias leur a répondu : « Faites de lui ce que vous voulez. Je suis le roi, pourtant je ne peux rien contre vous. »
6 Les officiers ont donc pris Jérémie et ils l’ont jeté dans la citerne de Malkia, le fils du roi. Ils ont descendu Jérémie avec des cordes. Dans cette citerne qui se trouvait dans la cour de garde, il n’y avait pas d’eau, mais seulement de la boue. Et Jérémie s’est enfoncé dans la boue.
7 Or, un Éthiopien, appelé Ébed-Mélek, était un serviteur important dans la maison du roi. Il a appris qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Le roi se tenait à la porte de Benjamin. 8 Alors Ébed-Mélek est allé trouver le roi et lui a dit : 9 « Mon seigneur le roi, tout ce que ces hommes ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans une citerne. Il va mourir de faim dans son trou, parce qu’il n’y a plus de nourriture dans la ville. »
10 Alors le roi a donné cet ordre à Ébed-Mélek, l’Éthiopien : « Prends 30 hommes avec toi et fais remonter Jérémie de la citerne avant qu’il meure ! »
11 Ébed-Mélek a emmené les 30 hommes. Il est allé au palais du roi, dans une pièce située sous la salle du trésor. Là, il a pris quelques vieux chiffons. Il les a fait descendre pour Jérémie dans la citerne, avec des cordes. 12 Puis Ébed-Mélek, l’Éthiopien, a dit à Jérémie : « Mets ces vieux chiffons sous tes bras, et les cordes par-dessous. »
C’est ce que Jérémie a fait. 13 Alors les hommes ont tiré sur les cordes et ils l’ont fait remonter de la citerne. Après cela, Jérémie est resté dans la cour de garde.
Le roi Sédécias consulte Jérémie pour la dernière fois
14 Le roi Sédécias a envoyé quelqu’un chercher le prophète Jérémie et il l’a fait venir à la troisième entrée du temple. Il lui a dit : « Je veux te poser une question, ne me cache rien. »
15 Jérémie a répondu à Sédécias : « Si je te dis la vérité, tu vas me faire mourir. Et si je te donne un conseil, tu ne le suivras pas. »
16 Mais le roi Sédécias a fait en secret ce serment à Jérémie : « Par le Seigneur vivant qui nous a donné la vie, je le jure : je ne te ferai pas mourir. Et je ne te livrerai pas aux gens qui veulent ta mort. »
17 Alors Jérémie a dit à Sédécias : « Voici les paroles du Seigneur, Dieu de l’univers et Dieu d’Israël : “Si tu sors pour te rendre aux officiers du roi de Babylone, tu sauveras ta vie et celle de ta famille. Et Jérusalem ne sera pas brûlée. 18 Mais si tu ne sors pas pour te rendre aux officiers du roi de Babylone, Jérusalem sera livrée aux Babyloniens. Ils y mettront le feu et toi, tu ne leur échapperas pas.” » 19 Le roi Sédécias a répondu à Jérémie : « J’ai peur des Judéens qui sont passés aux Babyloniens. Je risque d’être livré à eux, et ils se moqueront de moi. »
20 Mais Jérémie lui a dit : « Non, tu ne seras pas livré à eux. Écoute donc ce que je te dis de la part du Seigneur. Alors tout ira bien pour toi, et tu resteras en vie. 21 Mais si tu refuses de te rendre, voici ce que le Seigneur m’a fait connaître : 22 toutes les femmes restées dans ton palais, on les conduira devant les officiers du roi de Babylone. Et elles chanteront en parlant de toi :
“Ils t’ont vraiment bien trompé,
tes meilleurs amis !
Tes pieds s’enfoncent dans la boue,
et eux, ils t’abandonnent !”
23 Oui, on conduira tes femmes et tes fils devant les Babyloniens, et toi, tu ne leur échapperas pas non plus. Le roi de Babylone te fera prisonnier et il mettra le feu à Jérusalem. »
24 Alors Sédécias a répondu à Jérémie : « Personne ne doit être au courant de ce que nous venons de dire, ainsi tu ne mourras pas. 25 Les officiers vont sûrement apprendre que j’ai parlé avec toi. Ils vont te demander ce que nous avons dit ensemble. Ils vont te dire : “Si tu ne nous caches rien, nous ne te tuerons pas.” 26 Tu leur répondras : “J’ai demandé avec force au roi de ne pas me renvoyer chez Yonatan. Sinon je mourrai.” »
27 Tous les officiers sont en effet venus trouver Jérémie et ils lui ont posé des questions. Mais Jérémie leur a répondu comme le roi l’avait commandé. Alors, ils l’ont laissé tranquille, parce que personne n’avait entendu leur conversation. 28 Jérémie est donc resté dans la cour de garde jusqu’au jour où Jérusalem a été prise.
Les Babyloniens prennent Jérusalem
Voici ce qui est arrivé quand Jérusalem a été prise :
39 La neuvième année où Sédécias était roi de Juda, le dixième mois, Nabucodonosor, roi de Babylone, est venu attaquer Jérusalem avec toute son armée. 2 Deux ans plus tard, le quatrième mois, le 9 de ce mois, les Babyloniens ont fait un trou dans le mur qui protégeait la ville. 3 Alors tous les officiers du roi de Babylone sont entrés dans Jérusalem et se sont installés à la porte du Milieu. Il y avait là Nergal-Saresser, le chef de l’armée, Samgar-Nebo, Sar-Sekim, le chef des serviteurs du roi, et tous les autres officiers du roi de Babylone.
4 Dès que Sédécias, roi de Juda, et ses soldats les ont vus, ils ont fui. Ils sont sortis de Jérusalem pendant la nuit. Ils sont passés par le jardin du roi et par la porte située entre les deux murs. Puis ils ont pris le chemin qui mène à la vallée du Jourdain. 5 Mais les soldats babyloniens les ont poursuivis et ils ont rattrapé Sédécias dans la plaine de Jéricho. Les soldats l’ont fait prisonnier, puis ils l’ont conduit à Ribla, dans la région de Hamath, devant Nabucodonosor, roi de Babylone. Là, Nabucodonosor a jugé Sédécias. 6 De plus, le roi de Babylone a mis à mort à Ribla les fils de Sédécias sous les yeux de leur père, ainsi que tous les notables de Juda. 7 Ensuite, il a fait crever les yeux de Sédécias, il l’a fait attacher avec deux chaînes de bronze et l’a envoyé à Babylone.
8 À Jérusalem, les Babyloniens ont mis le feu au palais royal et aux maisons des habitants. Ils ont détruit les murs qui protégeaient la ville. 9 Puis Nebouzaradan, le chef des gardes, a déporté à Babylone les gens qui étaient restés dans la ville. Il a déporté aussi ceux qui s’étaient rendus au roi de Babylone ainsi que les derniers artisans. 10 Mais il a laissé dans le pays de Juda une partie des pauvres du pays, ceux qui ne possédaient rien, et il leur a distribué des vignes et des champs.
Jérémie est libéré
11 Au sujet de Jérémie, le roi Nabucodonosor a donné cet ordre à Nebouzaradan, le chef des gardes : 12 « Va le chercher, veille sur lui pour que personne ne lui fasse du mal, et traite-le comme il le demandera. » 13 Nebouzaradan, le chef des gardes, s’est mis d’accord avec Nebouchazban, le chef des serviteurs du roi, Nergal-Saresser, le chef de l’armée, et avec les autres officiers du roi de Babylone. 14 Ils ont envoyé des gens chercher Jérémie dans la cour de garde pour le remettre à Guedalia, fils d’Ahicam et petit-fils de Chafan. Guedalia a permis à Jérémie de rentrer chez lui. Ainsi le prophète a vécu au milieu du peuple.
Message du Seigneur pour Ébed-Mélek
15 Quand Jérémie était encore prisonnier dans la cour de garde, le Seigneur lui avait adressé ces paroles : 16 « Va dire à Ébed-Mélek, l’Éthiopien : “Voici un message du Seigneur de l’univers, Dieu d’Israël : J’ai annoncé non pas le bonheur mais le malheur aux habitants de Jérusalem. Eh bien, je vais réaliser ce que j’ai dit, et tu le verras bientôt. 17 Mais à ce moment-là, je te délivrerai, je le déclare, moi, le Seigneur. Et tu ne seras pas livré aux gens qui te font peur. 18 Oui, c’est sûr, je te sauverai. Tu ne tomberas pas sous les coups de l’épée et tu resteras en vie. Tu auras gagné au moins cela, parce que tu as mis ta confiance en moi. Voilà ce que le Seigneur déclare.” »
Jérémie se rend à Mispa, auprès du gouverneur Guedalia
40 Jérémie se trouvait attaché avec des chaînes parmi les prisonniers de Jérusalem et de Juda qui devaient être déportés à Babylone. Mais Nebouzaradan, le chef des gardes, l’a retiré du milieu des prisonniers et il l’a laissé partir de Rama.
Après cela, le Seigneur a adressé sa parole à Jérémie. 2 Avant le départ de Jérémie, le chef des gardes l’a pris à part et lui a dit : « Le Seigneur ton Dieu avait annoncé ce malheur contre Jérusalem, 3 et il l’a fait venir. Il a réalisé ce qu’il avait dit. En effet, vous n’avez pas écouté le Seigneur et vous êtes coupables envers lui. Voilà pourquoi tout cela vous est arrivé. 4 Eh bien, j’enlève aujourd’hui les chaînes qui t’attachaient les mains. Si tu désires venir avec moi à Babylone, viens, et je veillerai sur toi. Si tu ne veux pas, ne viens pas. Tu es libre d’aller partout dans le pays. Va donc là où tu as envie d’aller. »
5 Comme Jérémie ne s’en allait pas, Nebouzaradan a ajouté : « Tu peux retourner auprès de Guedalia, fils d’Ahicam et petit-fils de Chafan. Le roi de Babylone l’a nommé gouverneur des villes de Juda. Habite avec lui au milieu de la population, ou bien va là où tu as envie d’aller. »
Ensuite, le chef des gardes a donné à Jérémie de la nourriture pour le voyage. Il lui a fait un cadeau puis il l’a laissé partir. 6 Jérémie est donc allé à Mispa, auprès de Guedalia. Il a habité avec lui au milieu de la population restée dans le pays.
Commentaire
Des leaders prophétiques
La fidélité à Dieu et un bon caractère ne garantissent pas la prospérité et une vie sans douleur. En fait, pour Jérémie, c'est le contraire qui s'est produit.
Jérémie était un prophète dont la vie et le caractère sont un bel exemple pour nous. Il est resté fidèle à Dieu. Il a continué à entendre la parole de Dieu et à la proclamer. Et cela, en dépit du fait qu'il ait beaucoup souffert de ses douleurs.
À maintes et maintes reprises, il a été menacé, battu, enfermé, mis dans un donjon souterrain, puis jeté dans une citerne boueuse destiné à mourir de faim. Il a pourtant continué à écouter le message de Dieu et l'a courageusement énoncé.
Dans l'ensemble, les gens n'ont pas réagi. Il a été tout à fait incompris (38,4). Il a été condamné pour avoir nuit au moral des troupes et pour avoir en fait causé du tort aux personnes qu'il essayait de sauver. Vous ne devriez pas être surpris si vous recevez le même traitement.
Une fois sauvé de la citerne, Jérémie a été amené devant le roi Sédécias pour la quatrième fois. Sédécias était un homme avec du cartilage plutôt qu'une colonne vertébrale. C'est par lâcheté que Sédécias a désobéi à la loi (v.19). Il avait peur des gens – un peu comme Ponce Pilate qui a condamné Jésus.
A quatre reprises, Dieu a parlé à Sédécias pour tenter de le sauver des conséquences de ses actes. A chaque fois, il avait par faiblesse refusé d'obéir. Au chapitre 39, nous apprenons les conséquences de ses actions. Jérémie est finalement justifié (40,1-6).
Prière
Seigneur, s'il te plaît, bénis et fortifie les dirigeants de nos églises aujourd'hui. Que leur style de vie et leur caractère nous inspirent tous à mener une vie bonne et fructueuse.
Pippa ajoute
1 Timothée 3,11
« Les femmes qui sont diacres doivent aussi être respectables. Elles ne doivent pas dire du mal des autres, elles doivent être sobres et dignes de confiance en toutes choses ».
Voilà un défi !
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Lire maintenantRéférences
James Charlton (ed), The Military Quotation Book (St Martin's Press, 2002), p.83.
Robert Murray M'Cheyne, cité dans Tony Sargent, The Sacred Anointing (Crossway Books, 1994), p.128.
John C. Maxwell, Developing the Leaders Around You : Comment aider les autres à atteindre leur plein potentiel (Thomas Nelson, 2005), p.62.
Mark Twain, cité dans John C. Maxwell, Les 5 niveaux de Leadership : Des mesures éprouvées pour maximiser votre potentiel (Center Street, 1960).
Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000.
Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978.
Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019.
Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010.
Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.