Jour 59

Riche en miséricorde

Sagesse Psaume 27,7-14
Nouveau Testament Marc 10,13-31
Ancien Testament Lévitique 4,1-5,13

Introduction

Un homme se faisait faire un portrait par un artiste peintre à succès. Lorsque le portrait fut terminé, il fut dévoilé. L'homme était très mécontent du résultat. Quand on lui a demandé s'il aimait le tableau, il a répondu : "Je ne pense pas que cela me rende justice". A quoi l'artiste répondit : "Monsieur, ce n'est pas de justice dont vous avez besoin, mais de miséricorde !"

En réalité, nous avons tous besoin de miséricorde, plus encore que de justice. Dieu est « riche en miséricorde » (Éphésiens 2,4) (Colombe). Le thème de la "miséricorde de Dieu" est présent dans toute la Bible. En grec original, « eleos » (miséricorde) signifie aussi compassion, pitié, clémence. La miséricorde de Dieu est une réalité disponible pour vous. Dans les passages d'aujourd'hui, nous voyons quelques exemples de personnes qui reçoivent la miséricorde de Dieu.

Sagesse

Psaume 27,7-14

7 Écoute-moi, Seigneur, je t’appelle !
Aie pitié de moi, réponds-moi !
8 Je pense à ce que tu as dit : « Cherchez mon visage ! »
Seigneur, c’est ton visage que je cherche.
9 Ne me cache pas ton visage, ne me repousse pas avec colère !
C’est toi, mon secours,
ne me quitte pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon sauveur !
10 Même si mon père et ma mère m’abandonnent,
le Seigneur me recevra.
11 Seigneur, montre-moi ton chemin,
conduis-moi sur une route sans obstacle
à cause de ceux qui me surveillent en cachette.
12 Ne me livre pas aux griffes de mes adversaires.
Oui, de faux témoins se lèvent contre moi, en crachant la violence.
13 Mais, j’en suis sûr,
je verrai la bonté du Seigneur sur cette terre où nous vivons.

14 – Compte sur le Seigneur,
sois fort, reprends courage,
compte sur le Seigneur !

Commentaire

1. Le combat

Quelles que soient les difficultés que vous rencontrez dans votre vie, accrochez-vous aux promesses de Dieu. Attendez-vous à voir la bonté de Dieu, pas simplement au ciel quand vous mourrez, mais aussi dans les activités ordinaires de votre vie, ici sur terre, « sur la terre des vivants » (v.13) (Colombe).

David crie à Dieu : « Aie pitié de moi » (v.7b). Être faussement accusé est une expérience horrible. David fait face à des « détracteurs » (v.11b) (Colombe) et à des « faux témoins » (v.12b). Alors qu’il vit cette expérience très douloureuse, il crie à Dieu afin d’obtenir sa miséricorde, et au milieu de toutes les accusations, il est en mesure de proclamer : « Mais, j'en suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur sur cette terre où nous vivons.» (v.13)

Si David a cette confiance, c’est parce qu’il reconnaît que Dieu est son Sauveur (v.9b) et un parent parfait. « Même si mon père et ma mère m'abandonnent, le Seigneur me recevra. » (v.10)

Beaucoup de gens aujourd'hui se débattent, du fait du manque d'amour de leurs parents. Mais quelle qu’ait été votre relation avec vos parents, vous pouvez toujours tenter d’imaginer à quoi ressemblerait une relation avec un parent parfait.

Dieu est un tel parent. Sa fidélité est incontestable. Sa générosité est parfaite. Son affection est tendre et aimante. Sa présence est permanente. Il vous accepte de manière inconditionnelle. Il communique de façon à vous édifier et à répondre à vos meilleurs intérêts. Son autorité est juste et véritable.

Quand David écrit « le Seigneur me recevra » (v.10b), il pense à ce type de qualités parentales parfaites.

Dieu ne va pas vous laisser tomber, surtout pendant que vous luttez. Certains parents terrestres n'offrent amour et protection que lorsqu'ils estiment que leurs enfants le méritent. Dieu n’agit pas ainsi. C’est une étonnante vérité, notre Père est miséricordieux et il nous donne amour et protection, même quand nous ne le méritons pas.

Prière

« Écoute-moi, Seigneur, je t'appelle ! Aie pitié de moi, réponds-moi ! Je pense à ce que tu as dit : « Cherchez mon visage ! » Seigneur, c'est ton visage que je cherche... Seigneur, montre-moi ton chemin » (vv.7,8,11).

Nouveau Testament

Marc 10,13-31

Jésus bénit des enfants

13 Des gens amènent des enfants à Jésus pour qu’il les touche. Mais les disciples leur font des reproches. 14 En voyant cela, Jésus se met en colère et il dit à ses disciples : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas. En effet, le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme les enfants. 15 Je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un ne reçoit pas le Royaume de Dieu comme un enfant, cette personne ne pourra jamais y entrer. » 16 Ensuite, Jésus embrasse les enfants et il les bénit en posant les mains sur leur tête.

L’homme riche et Jésus

17 Au moment où Jésus veut partir, un homme arrive en courant. Il se met à genoux devant lui et lui demande : « Bon maître, qu’est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours ? » 18 Jésus lui répond : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu ! 19 Tu connais les commandements : Ne tue personne. Ne commets pas d’adultère. Ne vole pas. Ne témoigne pas faussement contre quelqu’un. Ne fais pas de mal aux autres. Respecte ton père et ta mère. » 20 L’homme lui dit : « Maître, j’obéis à tout cela depuis ma jeunesse. » 21 Jésus le regarde avec amour et lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne l’argent aux pauvres. Alors tu auras des richesses auprès de Dieu. Ensuite, viens et suis-moi. » 22 Mais quand cet homme entend cela, il prend un air sombre et il s’en va tout triste parce qu’il possède beaucoup de choses.

23 Jésus regarde ses disciples qui sont autour de lui, et il leur dit : « Pour ceux qui ont des richesses, c’est vraiment difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! » 24 Les disciples sont très étonnés par ces paroles, mais Jésus leur dit encore : « Mes amis, c’est vraiment difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! 25 Est-ce qu’un chameau peut passer facilement par le trou d’une aiguille ? Eh bien, pour un riche, c’est encore plus difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu. » 26 Les disciples sont de plus en plus étonnés et ils se disent entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » 27 Jésus les regarde et leur dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais non pour Dieu. En effet, pour Dieu, tout est possible. »

28 Alors Pierre lui dit : « Écoute ! Nous, nous avons tout quitté pour te suivre. » 29 Jésus lui répond : « Je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un quitte maison, frères, sœurs, mère, père, enfants et champs à cause de moi et de la Bonne Nouvelle, 30 cette personne recevra cent fois plus dès maintenant, dans ce monde. Elle recevra des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des champs. En même temps, elle souffrira à cause de moi. Et dans le monde qui vient, elle recevra la vie avec Dieu pour toujours. 31 Parmi ceux qui sont les premiers maintenant, beaucoup seront les derniers. Et parmi ceux qui sont les derniers maintenant, beaucoup seront les premiers. »

Commentaire

2. Les enfants

Dans une société qui ne tenait pas les « enfants » (v.13) en haute estime, Jésus avait de la compassion pour eux (vv.13-16). Il a dit : « le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme les enfants » (v.14b). « Il prit les enfants dans ses bras et il les bénit en posant les mains sur eux. » (v.16) (NFC) Nous devons nous assurer qu'en tant que communauté ecclésiale, nous donnons aux enfants le même amour, la même protection et la même priorité que Jésus leur a donné – en termes de temps, d'énergie et de ressources.

En fait, Jésus nous dit, qui que nous soyons et quel que soit notre âge, que nous avons tous besoin d'apprendre des enfants quand il s'agit de faire partie du Royaume de Dieu : « Je vous le dis, c'est la vérité : si quelqu'un ne reçoit pas le Royaume de Dieu comme un enfant, cette personne ne pourra jamais y entrer. » (v.15)

Jésus ne suggère pas que nous devenions comme des enfants sous tous les aspects. Nous ne devons pas céder à tous les caprices de l'enfance, ni n’assumer aucune responsabilité pour nos actes. Mais, comme les enfants, nous devons être ouverts et réceptifs, être honnêtes vis-à-vis de nos sentiments – reconnaître à quel point nous sommes fragiles et vulnérables et combien nous avons besoin des autres. Comme les enfants, soyez prompts à pardonner et à avancer dans la confiance.

Les enfants sont généralement enthousiastes, reconnaissants et excités, lorsqu'on leur offre des cadeaux. Lorsqu'il s'agit du Royaume de Dieu, nous devons être exactement comme cela – dépendants du don que Jésus nous a fait, et prêts à l'accepter comme un don que nous ne méritons pas mais que Jésus, dans sa miséricorde, nous offre.

Seigneur, aide-moi à apprendre des enfants, à devenir comme eux avec leurs bonnes qualités, et à leur donner la même priorité que tu leur donnes.

3. Les pauvres

Jésus dit au jeune homme riche : « donne l'argent aux pauvres » (v.21b). Ce n'est sûrement pas uniquement pour son propre bénéfice, mais parce que les pauvres étaient une autre grande priorité dans la vie et le ministère de Jésus.

Seigneur, aide-moi à avoir le même amour et la même compassion que toi pour les pauvres.

4. Les riches

La compassion de Jésus va en direction des pauvres, mais aussi des riches. Jésus a regardé ce jeune homme riche et il l'« aima » (v.21a) (Colombe). Il est extrêmement difficile pour les riches d'entrer dans le Royaume de Dieu (vv.24-25).

Les personnes riches et même les nations riches sont parfois plus résistantes à l'évangile. La richesse peut conduire à l'arrogance et à une mauvaise forme d'autonomie. Pourtant, Jésus dit qu'il n'est pas impossible que les riches soient sauvés : « En effet, pour Dieu, tout est possible. » (v.27)

Seigneur, merci d'être si miséricordieux, non seulement envers les pauvres, mais aussi envers les riches.

5. Les persécutés

Jésus dit que tous ses disciples seront persécutés (v.30). Pour certains d'entre nous, les "persécutions" sont très mineures et insignifiantes. Il est possible que les gens se moquent de vous, qu’ils vous ridiculisent et qu’ils s’opposent à vous. Mais, pour des millions de chrétiens à travers le monde, les persécutions sont très réelles et physiques.

C'est une partie du prix à payer pour suivre Jésus – la persécution. Il y a toujours un prix pour suivre Jésus. Il se peut que nous perdions des amis, ou que Jésus nous appelle à quitter une situation, ou une relation. Mais le coût de la dépense est placé dans un sandwich de bénédiction – dans cette vie cela nous est rendu au centuple (vv.29-30), « et dans le monde qui vient, […] la vie avec Dieu pour toujours. » (v.30) Dieu sera miséricordieux envers les persécutés.

Prière

Seigneur, merci pour le courage, l'exemple et l'inspiration de ceux qui affrontent de réelles difficultés pour toi. Donne-moi l'audace de te suivre quel qu’en soit le prix.

Ancien Testament

Lévitique 4,1-5,13

Les sacrifices pour recevoir le pardon

a. Le sacrifice offert par le grand-prêtre

4 Le Seigneur dit à Moïse 2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du Seigneur, voici ce qu’il faut faire. 3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés. 4 Il conduit l’animal devant le Seigneur, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit. 5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre. 6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le Seigneur, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible. 7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le Seigneur, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente. 8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac, 9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins. 10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices. 11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent, 12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »

b. Le sacrifice offert par la communauté d’Israël

13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du Seigneur. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables. 14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre. 15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le Seigneur. 16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre. 17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le Seigneur, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible. 18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le Seigneur, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente. 19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel. 20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté. 21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »

c. Le sacrifice offert par un chef

22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, et ainsi il est devenu coupable. 23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut. 24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le Seigneur, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés. 25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel. 26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »

d. Le sacrifice offert par un membre du peuple

27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du Seigneur, et ainsi il est devenu coupable. 28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu. 29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. 30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel. 31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au Seigneur. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.

32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut. 33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. 34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. 35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le Seigneur. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

e. Quelques exemples

5 « Supposons ceci : Quelqu’un a vu quelque chose de grave ou il en a entendu parler. Il entend l’appel insistant adressé à ceux qui peuvent en témoigner. Pourtant, il ne dit pas ce qu’il sait. C’est un péché, et il est coupable.

2 « Voici un autre exemple : Quelqu’un touche, sans le savoir, quelque chose d’impur : un animal impur, sauvage ou domestique, qui est mort, ou bien une petite bête impure qui est morte. Cette personne est devenue impure et elle est coupable.

3 « Voici encore deux exemples : Quelqu’un touche un être humain rendu impur par quelque chose qui rend aussi les autres impurs. Il ne le savait peut-être pas, mais quand il s’en rend compte, il devient coupable.

4 « Un homme, sans réfléchir, fait un serment dans n’importe quel domaine. Ce serment peut faire du mal ou du bien à quelqu’un d’autre. Mais quand cet homme s’en rend compte, il devient coupable.

5 « Si quelqu’un se rend coupable d’une manière ou d’une autre, comme on vient de le dire, il doit avouer son péché. 6 Ensuite, pour que la faute commise soit pardonnée, il amènera une brebis ou une chèvre. Il l’offrira au Seigneur en sacrifice pour recevoir le pardon. Alors le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. »

f. Le sacrifice offert par des pauvres

7 « Supposons ceci : Quelqu’un n’a pas les moyens d’amener une brebis ou une chèvre pour la faute qu’il a commise. Alors il peut apporter au Seigneur deux tourterelles ou deux pigeons. L’un des oiseaux sera offert en sacrifice pour recevoir le pardon, l’autre en sacrifice complet. 8 Cette personne les apportera donc au prêtre. Tout d’abord, le prêtre présente au Seigneur l’oiseau offert pour recevoir le pardon. Il lui tord le cou, mais il ne détache pas la tête. 9 Il verse une partie du sang sur le côté de l’autel. Puis il répand le reste du sang au pied de l’autel. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon d’un péché. 10 Ensuite, le prêtre offre le deuxième oiseau en sacrifice complet, selon la règle. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.

11 « Quelqu’un n’a peut-être pas deux tourterelles ou deux pigeons sous la main. Il peut alors apporter trois kilos de farine comme offrande pour recevoir le pardon de son péché. Mais il ne doit pas verser d’huile dessus ni mettre de l’encens. En effet, c’est une offrande pour recevoir le pardon des péchés. 12 Cet homme apporte la farine au prêtre : celui-ci en prend une poignée, qu’on appelle “souvenir”. Le prêtre brûle cette farine sur l’autel, avec les autres sacrifices brûlés pour le Seigneur. C’est une offrande pour recevoir le pardon. 13 Le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.

« Le prêtre fait cette cérémonie comme pour l’offrande d’un produit de la terre. »

Commentaire

6. Les coupables

Nous sommes tous coupables de péché (Jacques 2,10). Le mot « coupable» apparaît à de multiples reprises dans ce passage (Lévitique 4:3,13,22,27 ; 5:2,3,4,5). Il y a une pénalité pour le péché (5,5-6). L'apôtre Paul nous dit que la peine pour le péché est la mort (Romains 6,23).

Les sacrifices élaborés décrits dans ce passage préparaient le peuple au seul sacrifice parfait de Jésus, qui est mort pour vous et moi (les coupables) afin que nous puissions recevoir la miséricorde de Dieu.

  • Jésus a fait l'expiation de vos péchés

Le pardon ne vient pas sans l'expiation du péché (Lévitique 4:31,35 ; 5:10,13). Une définition de l'expiation est "l'action de réparer un tort ou un préjudice qui réunit deux parties en une seule". En fin de compte, il n’y a que Jésus qui ait fait l'expiation parfaite pour nos péchés (Hébreux 2,17).

  • Jésus est mort comme un sacrifice d'expiation

Nous faisons ici lecture du système sacrificiel élaboré concernant les "sacrifices pour le péché" (Lévitique 4:3 (Colombe),29,33,34 ; 5:9,11,12). Jésus est mort comme « offert en sacrifice » (Romains 3,25) pour votre péché et le mien.

  • Jésus était le sacrifice parfait

Le sacrifice devait être « sans défaut » (Lévitique 4:3,28,32). En fin de compte, seul Jésus, qui était sans péché, pouvait être le sacrifice parfait (Hébreux 5,9).

  • Jésus est l'Agneau de Dieu

Un agneau a été apporté en sacrifice pour le péché (Lévitique 4,32). Le coupable devait poser ses mains sur sa tête. L'agneau est mort comme une offrande destinée à enlever le péché. Jésus est « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » (Jean 1,29)

  • Le sang de Jésus a été versé pour vous

Le prêtre devait prendre une partie du sang du sacrifice pour le péché et répandre tout le reste du sang (Lévitique 4,34). Le sang représentait la vie de l'animal (17,11). Verser le sang symbolisait le fait que l'animal était mort. Il l’était à la place de la personne pour qui le sacrifice était fait. Le sang de Jésus a été versé pour vous et moi (Matthieu 26,28).

  • Jésus a rendu la miséricorde de Dieu disponible à tous

Les mots « pardon » et « pardonne » apparaissent de manière récurrente (Lévitique 4:20,26,31,35 ; 5:10,13). « Si on ne répand pas de sang, les péchés ne sont pas pardonnés. » (Hébreux 9,22) Par le sang de Jésus, le pardon des péchés est possible (Ephésiens 1,7). Par conséquent, la miséricorde de Dieu est disponible pour vous et pour moi.

Prière

Seigneur, je te remercie vraiment de ne plus avoir à passer par ces processus élaborés pour obtenir la miséricorde et le pardon. Merci de ce que le pardon total soit possible pour moi, par Jésus. Merci parce que dans ton grand amour pour moi, tu es « riche en miséricorde ». (Ephésiens 2.4) (Colombe)

Pippa ajoute

Lévitique 4,1-5,13

Oh là là, tous ces sacrifices. Quelle façon compliquée et pénible désordonnée d'être pardonnés. C’est si merveilleux que nous puissions aller tranquillement et humblement vers Jésus, demander d'être pardonnés et d'être purifiés de tous nos péchés. C'est incroyable !

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Références

Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000.

Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978.

Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019.

Les extraits marqués (TOB) sont tirés de la Traduction œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010.

Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.

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