Jour 127

Faites des prières à la mesure de Dieu

Sagesse Psaume 57,1-7
Nouveau Testament Jean 4,43-5,15
Ancien Testament Juges 4,1-5,31

Introduction

Je me souviens si clairement avoir prié pour un bébé appelé Craig. On m'avait demandé de rendre visite à une femme à l'hôpital de Brompton. Vivienne avait trois enfants et était enceinte d'un quatrième. Son troisième, âgé de dix-huit mois, avait un trou dans le cœur qui venait d’être opéré. L'opération n'avait pas été concluante et comme on pouvait s'y attendre, le personnel médical voulait débrancher les machines. À plusieurs reprises, ils ont demandé à Vivienne s'ils pouvaient éteindre les machines et laisser le bébé mourir. Elle a répondu non, parce qu’elle voulait essayer une dernière chose. Elle voulait que quelqu'un prie pour lui. Alors j'y suis allé.

Craig avait des tubes partout. Son corps était couvert de bleus et de boursouflures. Elle m’a dit que les médecins avaient déclaré que même s'il parvenait à se rétablir, il aurait des lésions cérébrales parce que son cœur s'était arrêté pendant si longtemps. Elle m'a dit qu'elle ne croyait pas en Dieu, mais elle m'a demandé : "Est-ce que vous voulez bien prier ?"

J'ai prié au nom de Jésus pour que Dieu le guérisse. Je lui ai ensuite expliqué comment elle pouvait donner sa vie à Jésus-Christ et elle l'a fait. Je suis parti, mais je suis revenu deux jours plus tard. Dès qu'elle m'a vu, Vivienne est sortie en courant. Elle a dit : "J'ai essayé de vous joindre ; quelque chose d'incroyable est arrivé. Le soir après votre prière, tout a complètement changé. Mon enfant s'est remis, il va mieux". En quelques jours, Craig était rentré chez lui.

Vivienne a fait le tour de tous ses parents et amis en disant : "Je ne croyais pas, mais maintenant je crois."

Une remarquable guérison s'était produite. C'était il y a plus de trente ans. Je suis toujours en contact avec la famille. Cette guérison n'était pas de l’autosuggestion, à l'époque Craig était un bébé. Il n’était pas question de pensée positive ou d’un effet placebo. C'était une réponse à la mesure de Dieu à une prière de la taille de Dieu.

Sagesse

Psaume 57,1-7

Aie pitié de moi, ô Dieu, je cherche un abri près de toi

57 Poème de David, pris dans le livre du chef de chorale. Sur l’air de : « Ne détruis pas… » Quand David a fui dans l’abri d’un rocher pour échapper à Saül, il a dit :

2 Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi !
Je cherche un abri près de toi,
je viens me réfugier à l’ombre de tes ailes,
en attendant la fin du malheur.
3 Je crie vers Dieu, le Très-Haut,
vers Dieu qui fera tout pour moi.
4 Que du ciel, Dieu m’envoie son secours,
car des gens mauvais me poursuivent sans arrêt.
Qu’il me prouve son amour et sa fidélité !

5 Je suis couché parmi des gens féroces.
Ils ressemblent à des lions qui dévorent les êtres humains.
Leurs dents sont comme des lances et des flèches,
leur langue est aussi coupante qu’une épée.

6 Ô Dieu, tu es très grand, tu dépasses le ciel,
que ta gloire brille sur toute la terre !

7 Ils ont tendu un filet sur ma route, j’allais bientôt tomber dedans.
Ils ont creusé un trou devant moi, ils y sont tombés.

Commentaire

Priez pour la miséricorde

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de crier à Dieu pour obtenir sa miséricorde ? Pour ma part, je l’ai fait à plusieurs reprises. David cria vers « Dieu, le Très-Haut » (v.3). Il a prié : « Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi ! » (v.2a)

Il existe une prière de miséricorde à la mesure de celle de Dieu à laquelle Dieu répond toujours. C'est la prière pour le pardon en Jésus. Par sa mort sur la croix, Jésus a permis que « tous ceux qui [font] appel au Seigneur [soient] sauvés » (Romains 10,13).

La prière que David fait pour demander miséricorde est probablement formulée au moment où il fuyait Saül et trouva refuge dans une grotte (voir 1 Samuel 22; 24). Il cria vers Dieu et Dieu entendit et répondit à sa prière. David dit : « Je crie au Dieu Très-Haut, au Dieu qui mène tout à bonne fin pour moi. » (Psaume 57,3) (Colombe)

David savait que Dieu avait un but pour sa vie et qu'il l’accomplirait. Dieu a un but à l’échelle divine pour votre vie. Comme David, répondez à l'appel de Dieu et obéissez-lui.

Dieu répond aux prières à échelle divine avec une mesure divine : « du ciel, Dieu m'envoie son secours… il me prouve son amour et sa fidélité » (v.4).

Prière

O Dieu, merci pour ton amour et ta fidélité (v.4). Mon âme se réfugiera à l'ombre de tes ailes.

Nouveau Testament

Jean 4,43-5,15

Jésus guérit le fils d’un fonctionnaire important

43 Deux jours après, Jésus quitte cet endroit et il va en Galilée. 44 Lui-même avait affirmé : « Un prophète n’est pas respecté dans son pays. » 45 Mais quand il arrive en Galilée, les Galiléens le reçoivent bien. En effet, eux aussi sont allés à Jérusalem pour la fête de la Pâque et ils ont vu tout ce que Jésus a fait.

46 Jésus revient donc à Cana, en Galilée, où il a changé l’eau en vin. Il y a là un fonctionnaire important. Son fils est malade à Capernaüm. 47 Le fonctionnaire entend dire que Jésus arrive de Judée en Galilée. Alors il va le trouver et il lui dit : « Je t’en prie, viens à Capernaüm pour guérir mon fils. Il est mourant. » 48 Jésus lui dit : « Vous voulez voir des signes et des choses extraordinaires, sinon, vous ne croyez pas ! » 49 Le fonctionnaire lui répond : « Seigneur, viens chez moi avant que mon enfant meure ! » 50 Jésus lui dit : « Va chez toi ! Ton fils est bien vivant. »

L’homme croit à la parole de Jésus et il part. 51 Il est encore sur le chemin quand ses serviteurs viennent à sa rencontre. Ils lui disent : « Ton enfant est bien vivant ! » 52 Le fonctionnaire leur demande : « À quelle heure est-ce qu’il s’est trouvé mieux ? » Ils lui répondent : « Hier, à une heure de l’après-midi, la fièvre l’a quitté. » 53 Le père s’aperçoit que c’est l’heure où Jésus lui a dit : « Ton fils est bien vivant. » Alors le fonctionnaire croit en Jésus et toute sa famille aussi.

54 C’est le deuxième signe étonnant que Jésus fait. Cela se passe quand il revient de Judée en Galilée.

Jésus guérit un homme paralysé

5 Ensuite il y a une fête juive, et Jésus va à Jérusalem. 2 À Jérusalem, près de la porte des Moutons, se trouve une piscine avec cinq rangées de colonnes. En hébreu, on l’appelle Bethzata. 3 Sous ces colonnes, beaucoup de malades sont couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés. 4 [] 5 Parmi eux, il y a un homme malade depuis 38 ans. 6 Jésus voit qu’il est couché et il apprend que cet homme est malade depuis déjà longtemps. Il lui demande : « Est-ce que tu veux guérir ? » 7 Le malade lui répond : « Seigneur, je n’ai personne pour me descendre dans la piscine quand l’eau se met en mouvement. Et pendant que j’essaie d’y aller, un autre descend avant moi. » 8 Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ta natte et marche ! » 9 Aussitôt, l’homme est guéri. Il prend sa natte et il se met à marcher.

Cela se passe le jour du sabbat. 10 Alors des chefs juifs disent à l’homme guéri : « C’est le jour du sabbat, et tu n’as pas le droit de porter ta natte. » 11 Il leur répond : « Celui qui m’a guéri m’a dit : “Prends ta natte et marche !” » 12 Ces gens lui demandent : « Qui est cet homme qui t’a dit : “Prends ta natte et marche” ? » 13 Mais celui qui a été guéri n’en sait rien. En effet, Jésus est parti, parce qu’il y avait beaucoup de monde à cet endroit.

14 Plus tard, Jésus le rencontre dans le temple et il lui dit : « Maintenant tu es guéri. Ne commets plus de péché, sinon il t’arrivera quelque chose de plus grave. » 15 L’homme va dire aux chefs juifs : « C’est Jésus qui m’a guéri. »

Commentaire

Priez pour la guérison

Il y a des moments dans notre vie où nous avons désespérément besoin de guérison soit pour les autres, soit pour nous-mêmes. Nos prières pour la guérison ne seront pas toujours exaucées dans cette vie. Des prières restées sans réponse peuvent être une chose difficile et douloureuse avec laquelle se débattre. Mais quelquefois, Dieu intervient miraculeusement pour apporter la guérison. Nous en voyons ici deux exemples, et tous deux font suite à des prières à l’échelle de Dieu :

  1. La guérison pour les autres

    Le fonctionnaire royal a supplié Jésus de guérir son fils (4.47), qui était sur le point de mourir.

    Jésus l'a repoussé : « A moins que vous ne soyez éblouis par un miracle, vous refusez de croire » (v.48, MSG). Mais le fonctionnaire n'a pas hésité à dire : « Seigneur, viens chez moi avant que mon enfant meure ! » (v.49)

    Jésus a répondu à la foi de l'homme. L'homme croyait que si Jésus acceptait de le suivre, il pourrait guérir son fils. Jésus lui demanda d'aller plus loin et de croire que ses paroles prononcées à des kilomètres de distance, pouvaient guérir son fils. L'homme crut. Et Jésus accomplit le miracle – il entendit la prière à l’échelle de Dieu que formula l’homme et il guérit son fils. À la suite de quoi toute sa famille crut (v.53).

  2. La guérison pour soi-même

    Jésus se rendit dans un lieu où il y avait une multitude de personnes handicapées, des boiteux, des aveugles et des paralytiques (5,3). Dans cette société le handicap était vu comme une punition de Dieu. Et ces personnes étaient mises à l’écart. Mais Dieu a choisi les faibles et les insensés du monde afin de confondre les sages (1 Corinthiens 1,27-28).

    Jésus a guéri un homme qui était invalide depuis trente-huit ans (Jean 5,5). L'homme devait être désespéré : il avait placé son espoir dans les pouvoirs de guérison des eaux de Bethzata qui bouillonnaient de temps en temps, et on pensait que la première personne pénétrant alors l’eau serait guérie. Mais cet homme n'avait personne pour l'aider à y entrer en premier (v.7).

    Il n'avait pas d'amis, pas de famille proche. Personne ne s'occupait de lui. Il était seul et abandonné. Personne ne l'aimait, mais Jésus l'aima.

    Jésus lui dit, comme il dit à chacun de nous : « Est-ce que tu veux guérir ? » (v.6). Pendant trente-huit ans, cet homme avait appris à survivre tel qu’il était. Il devait désormais se lever, faire des choix, se faire de nouveaux amis, trouver du travail et devenir responsable de sa vie.

    Joyce Meyer écrit à propos de cet incident que, en effet, Jésus a dit à l'homme : "Ne reste pas simplement couché là, fais quelque chose !" Elle poursuit : "Avoir été abusée sexuellement pendant environ quinze ans et avoir grandi dans un foyer dysfonctionnel m'a laissée avec un manque de confiance et pleine de honte. J’avais envie d’avoir de bonnes choses dans ma vie, mais j'étais immobilisée dans le tourment émotionnel et le désespoir.

    Comme l'homme de Jean 5, Jésus ne m'a pas non plus prise en pitié. En réalité, Jésus était très ferme avec moi, il a fait preuve d’un amour d’une grande fermeté mais son refus de me laisser me morfondre dans l'apitoiement sur mon sort a été un tournant dans ma vie. Je ne suis plus dans la fosse. J'ai maintenant une belle vie. Si vous refusez l'apitoiement sur vous-même, si vous vous tournez véritablement vers Dieu et faites ce qu'il vous demande, vous pouvez vous aussi avoir une belle vie."

Prière

Merci, Seigneur, de ce que tu entends nos prières pour la guérison, pour nous et pour les autres. Aujourd'hui, je crie à toi pour la guérison de ...

Ancien Testament

Juges 4,1-5,31

Débora est juge.

Le combat de Barac contre les Cananéens

4 Après la mort d’Éhoud, les Israélites recommencent à faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur. 2 Alors le Seigneur les livre au pouvoir de Yabin, roi de Canaan, qui habite dans la ville de Hassor. Le chef de son armée est Sisra. Il habite à Harocheth-Goïm. 3 Yabin possède 900 chars de fer et il maltraite les Israélites pendant 20 ans. Alors ceux-ci crient vers le Seigneur.

4 À ce moment-là, c’est Débora, une prophétesse, femme de Lapidoth, qui dirige Israël. 5 Elle se tient pour juger sous un palmier, entre Rama et Béthel, dans la région montagneuse d’Éfraïm. Plus tard, on a appelé cet arbre Palmier de Débora. C’est là que les Israélites viennent la voir pour régler leurs affaires. 6 Un jour, Débora fait appeler Barac, fils d’Abinoam, de Quédech, dans le territoire de Neftali. Elle lui dit de la part du Seigneur, Dieu d’Israël : « Va chercher 10 000 hommes dans les tribus de Neftali et de Zabulon et conduis-les sur le mont Tabor. 7 J’attirerai vers toi, au torrent de Quichon, Sisra, chef de l’armée de Yabin. Il viendra avec ses chars et ses troupes : alors je le livrerai en ton pouvoir. » 8 Barac répond à Débora : « Si tu viens avec moi, j’irai, mais si tu ne viens pas, je n’irai pas. » 9 Elle lui dit : « J’irai donc avec toi. Mais tu ne recevras aucun honneur dans cette bataille. En effet, c’est à une femme que le Seigneur livrera Sisra. »

Débora va à Quédech avec Barac. 10 Celui-ci réunit les tribus de Neftali et de Zabulon : 10 000 hommes partent avec lui, et Débora aussi. 11 Héber, le Quénite, se trouve près de Quédech. Il s’est séparé des autres Quénites de la famille de Hobab, le beau-frère de Moïse. Il a dressé sa tente à côté du grand arbre sacré de Saananim.

12 Sisra apprend ceci : Barac, fils d’Abinoam, est monté sur le mont Tabor. 13 Il rassemble ses 900 chars de fer et tous ses hommes à Harocheth-Goïm. Puis ils partent au torrent du Quichon. 14 Alors Débora dit à Barac : « Partons ! C’est aujourd’hui que le Seigneur va livrer Sisra en ton pouvoir. Oui, le Seigneur lui-même marche devant toi. » Barac descend du mont Tabor à la tête de ses 10 000 hommes. 15 Il attaque, et le Seigneur met en fuite devant lui Sisra, tous ses chars et toutes ses troupes. Sisra descend de son char et il fuit à pied. 16 Barac poursuit les chars et l’armée de Sisra jusqu’à Harocheth-Goïm. Les troupes de Sisra sont écrasées, et personne ne reste en vie.

17 Sisra fuit en courant jusqu’à la tente de Yaël, femme de Héber le Quénite. En effet, il y a la paix entre Yabin, roi de Hassor et la famille de Héber. 18 Yaël sort à la rencontre de Sisra. Elle lui dit : « Entre ici, chef, entre, n’aie pas peur ! » Sisra entre dans la tente, et Yaël le cache sous une couverture. 19 Il lui dit : « S’il te plaît, donne-moi un peu d’eau, j’ai soif. » Yaël ouvre l’outre pleine de lait et elle lui donne à boire. Puis elle remet la couverture sur lui. 20 Il lui dit encore : « Reste à l’entrée de la tente, et si on vient te demander : “Est-ce qu’il y a quelqu’un ici ?”, tu diras : “Non !” »

21 Sisra est écrasé de fatigue. Il se met à dormir profondément. Yaël, femme de Héber, prend donc un piquet de la tente, elle prend aussi un marteau et s’approche doucement de Sisra. Elle lui enfonce le piquet dans le crâne, et le piquet s’enfonce dans la terre. Alors Sisra meurt.22 Barac, qui poursuivait Sisra, arrive à son tour. Yaël sort à sa rencontre et lui dit : « Viens, je vais te faire voir l’homme que tu cherches. » Barac entre dans la tente et trouve Sisra étendu, mort sur le sol, le piquet de la tente dans le crâne.

23 Ce jour-là, Dieu met Yabin, roi de Canaan, sous le pouvoir des Israélites. 24 Pendant longtemps, ils combattent durement contre lui et finalement, ils arrivent à le tuer.

Débora chante la victoire

5 Ce jour-là, Débora et Barac, fils d’Abinoam, chantent en disant :

 2 En Israël,
 les soldats sont prêts pour la guerre,
 le peuple s’offre volontairement
 pour combattre :
 remerciez le Seigneur !
 3 Vous, les rois, écoutez !
 Chefs des peuples, soyez attentifs !
 Je vais chanter, oui, moi, je vais chanter
 pour le Seigneur, Dieu d’Israël.
 4 Seigneur,
 quand tu es venu du pays d’Édom,
 quand tu es descendu des montagnes de Séir,
 la terre a tremblé.
 Les nuages ont versé leur eau,
 une pluie abondante est tombée du ciel.
 5 Les montagnes ont tremblé devant toi,
 le Seigneur du Sinaï, Dieu d’Israël.

 6 À l’époque de Chamgar, fils d’Anath,
 à l’époque de Yaël,
 les routes étaient abandonnées,
 les voyageurs prenaient d’autres chemins.
 7 Il n’y avait plus de chefs,
 plus de chefs en Israël,
 avant que moi, Débora, j’arrive,
 avant que j’arrive pour être la mère d’Israël.
 8 Les gens choisissaient des dieux nouveaux,
 et aussitôt, c’était la guerre.
 Mais en Israël, pour 40 000 soldats
 il n’y avait pas un bouclier, pas une lance.
 9 Mon cœur est avec les commandants d’Israël,
 avec ceux du peuple
 qui s’offrent volontairement
 pour combattre.
 Remerciez le Seigneur !
 10 Vous qui vous déplacez sur des ânesses blanches,
 vous qui êtes assis sur des tapis,
 vous qui marchez sur les routes,
 parlez !
 11 Près des points d’eau, les bergers
 racontent les bienfaits du Seigneur,
 ses bienfaits envers les chefs d’Israël.
 Alors le peuple du Seigneur
 est descendu aux portes de la ville.

 12 Réveille-toi, Débora ! Réveille-toi !
 Réveille-toi ! Réveille-toi !
 Lance un chant de guerre !
 Debout, Barac, fils d’Abinoam,
 ramène tes prisonniers !
 13 Ceux qui sont restés en vie
 ont rejoint les chefs.
 Le Seigneur m’a permis, à moi Débora,
 de vaincre des combattants courageux.
 14 Les vainqueurs des Amalécites
 sont venus d’Éfraïm.
 La tribu de Benjamin les a suivis
 et a fait partie de leurs troupes.
 Le clan de Makir a donné des chefs,
 et la tribu de Zabulon a donné des officiers.
 15 Les chefs d’Issakar ont rejoint Débora.
 Les gens d’Issakar, fidèles à Barac,
 l’ont rejoint rapidement dans la plaine.

 Mais dans les clans de Ruben,
 on a discuté pendant longtemps.
 16 Vous êtes restés assis entre deux parcs
 à écouter les bergers
 jouant de la flûte près des troupeaux.
 Pourquoi donc ?
 Oui, dans les clans de Ruben,
 on a discuté pendant longtemps.
 17 En Galaad, à l’est du Jourdain,
 les tribus n’ont pas bougé.
 La tribu de Dan est restée
 près de ses bateaux,
 celle d’Asser est restée aussi
 au bord de la mer, près de ses ports.

 18 Les gens de Zabulon, eux,
 comme ceux de Neftali,
 ont risqué leur vie
 jusqu’à mourir sur le champ de bataille.
 19 Les rois ennemis,
 les rois de Canaan sont arrivés.
 Ils ont combattu à Taanak,
 près des sources de Méguiddo.
 Mais ils n’ont rien emporté :
 ni biens, ni argent.
 20 Du haut du ciel,
 les étoiles ont participé au combat,
 en suivant leur chemin,
 elles ont combattu contre Sisra.
 21 Le torrent du Quichon
 a balayé les ennemis,
 ce torrent qui coule depuis toujours,
 le torrent du Quichon.
 Courage ! En avant pour le combat !
 22 Alors les sabots des chevaux
 ont frappé le sol.
 Ils galopent, ils galopent
 comme des chevaux de course.

 23 L’ange du Seigneur dit :
 « Maudissez la ville de Méroz,
 maudissez-la, maudissez ses habitants !
 Ils ne sont pas venus aider le Seigneur,
 ils ne sont pas venus l’aider
 avec leurs combattants courageux. »
 24 Que le Seigneur te bénisse
 plus que toutes les femmes,
 Yaël, femme de Héber le Quénite !
 Oui, que le Seigneur te bénisse
 plus que toutes les femmes
 qui habitent sous la tente !
 25 Sisra a demandé de l’eau.
 Yaël lui a donné du lait,
 elle lui a offert de la crème de lait
 dans une très belle coupe.
 26 Puis elle a pris un piquet dans une main,
 le marteau des ouvriers dans l’autre.
 Elle a frappé Sisra, elle lui a écrasé la tête.
 Elle l’a frappé et lui a percé le crâne.
 27 Il a glissé entre ses pieds,
 il est tombé, il s’est couché.
 Il a glissé, il est tombé.
 Là où il a glissé, il est tombé, mort !

 28 La mère de Sisra regarde à la fenêtre.
 Elle crie à travers le grillage :
 « Le char de mon fils ne revient pas.
 Pourquoi donc ? Pourquoi ce retard ? »
 29 Les plus sages de ses amies lui répondent,
 et la mère de Sisra répète leurs paroles :
 30 « Les soldats partagent sans doute
 les biens qu’ils ont trouvés :
 une jeune fille,
 deux jeunes filles par combattant.
 Du tissu de couleur pour Sisra,
 du tissu brodé,
 du tissu richement brodé pour son cou ! »

31 Seigneur, que tous tes ennemis meurent comme Sisra !
Mais que tes amis soient comme le soleil,
quand il se lève dans toute sa clarté !

Et le pays connaît la paix pendant 40 ans.

Commentaire

Priez pour le leadership

Tout peut être bâti, comme tout peut être détruit en fonction du leadership. Si une entreprise est bien dirigée, elle aura tendance à bien se porter. Si une église est bien dirigée, elle sera généralement florissante. Si une nation est bien dirigée, elle sera le plus souvent prospère.

« Les fils d’Israël crièrent vers le Seigneur, car Sisra avait neuf cents chars de fer et il avait opprimé durement les fils d’Israël pendant vingt ans. » (4,3) (TOB). La mère de Sisra a regardé par la fenêtre en attendant le retour de Sisra. Elle s'est écriée : « Les soldats partagent sans doute les biens qu'ils ont trouvés : une jeune fille, deux jeunes filles par combattant » (5.30). Nous avons ici un aperçu de la façon dont Sisra a traité le peuple de Dieu.

En réponse à leur prière à la mesure de Dieu, Dieu a fait se lever un leader exceptionnel. Deborah était à la fois un chef spirituel (une « prophétesse ») et une dirigeante politique. À cette époque elle « dirige Israël » (4,4). C'était une dirigeante charismatique dont la présence avait tant de valeur que Barac lui dit : « Si tu viens avec moi, j'irai, mais si tu ne viens pas, je n'irai pas » (v.8).

C’est intéressant de noter que c'est une autre femme, Yaël, qui finit par venir à bout de l'oppresseur d'Israël (v.21).

Les femmes comme les hommes peuvent devenir des leaders exceptionnels. Ce qui importe ce n'est pas le genre, mais le fait que les dirigeants conduisent véritablement : Quand les princes d'Israël marchent en tête et conduisent, quand le peuple s'offre volontairement – loué soit le Seigneur ! (5,2,9)

Déborah et Barac ont rendu gloire à Dieu (v.1-5). à nouveau Joyce Meyer souligne que Dieu "choisit d'utiliser et de promouvoir ceux qui savent qu'ils ne sont rien sans lui et qui lui donnent la gloire et le mérite de toutes leurs réalisations". Chaque fois que vous avez un succès dans votre vie, souvenez-vous de "rendre gloire à Dieu".

La façon dont Dieu a répondu à la prière de son peuple a été de lever des leaders sages et humbles. De ce fait, « le pays connaît la paix pendant 40 ans » (v.31c).

Deborah a prié pour que ceux qui aiment le Seigneur soient « comme le soleil quand il se lève dans sa force. » (v.31b) (TOB) – qu’ils apportent chaleur et énergie ; qu’ils soient forts, audacieux et sans peur.

Prière

Seigneur, je prie aujourd'hui pour être « comme le soleil quand il se lève dans sa force » (v.31b) (TOB). Donne-moi d’apporter la lumière dans un monde sombre, donne-moi de montrer aux gens le chemin.

Pippa ajoute

Juges 4,1-5,31

Leader de la nation, juge, prophétesse, guerrière de la prière, compositrice, conductrice de louange, épouse et mère. Deborah était un modèle impressionnant ! Qui a dit que la Bible est contre les femmes leaders ?

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Références

Joyce Meyer, La Bible de la vie quotidienne, (Faitshwords, 2018) pp.380, 1685

Sauf indication contraire, les citations bibliques sont tirées de La Bible Parole de Vie © Société biblique française – Bibli’O, 2000.

Les extraits marqués (Colombe) sont tirés de La Nouvelle version Segond révisée (Bible à la colombe) © Société biblique française – Bibli’O, 1978.

Les extraits marqués (NFC) sont tirés de La Bible Nouvelle Français courant © Société biblique française – Bibli’O, 2019.

Les extraits marqués (TOB) sont tirés de La Traduction Œcuménique de la Bible © Société biblique française – Bibli’O et Editions du Cerf, 2010.

Les extraits marqués (MSG) sont traduits de la Message.

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