Crucifié
Introduction
À l'époque de l'esclavage aux États-Unis, les esclaves du Sud avaient des conditions de vie brutales. Ils composèrent des chansons profondément émouvantes, avec des mélodies lancinantes, riches en émotions. Ces "spirituals" étaient des chants d'espoir et d'anticipation. C’était le cri de l'âme des esclaves aspirant à la liberté.
Ils ont accueilli Jésus comme leur Sauveur et Seigneur et, au milieu de souffrances presque insupportables, ils ont fait l'expérience de sa grâce, de sa paix et de son espérance pour l'avenir. Grâce à cette relation, ils ont pu chanter :
Étiez-vous là quand ils ont crucifié mon Seigneur ?
Dans le passage du Nouveau Testament d’aujourd'hui, nous voyons dans quel contexte s’inscrit l'extraordinaire affirmation qui suit ; celui qu'ils ont « crucifié » est en fait mon Seigneur. Dieu est décrit dans l'Ancien Testament comme « Le Seigneur ».
À l’origine, Le mot hébreu pour « Seigneur » (YHWH) n'avait pas de voyelles et n'était pas vocalisé. Il était considéré comme trop sacré pour être prononcé. Pour cette raison, lorsque les voyelles ont été ajoutées aux premiers textes hébreux, elles n'ont pas été ajoutées au "nom" (YHWH). Il y a eu beaucoup de débats à l'époque moderne sur les voyelles à utiliser, on pensait autrefois que le "nom" devait être prononcé "Jéhovah", mais la plupart des spécialistes pensent maintenant que "Yahweh" est plus exact.
Dans la traduction grecque de l'Ancien Testament, la Septante, ce nom sacré (YHWH) est traduit Kyrios (Seigneur). Il est donc vraiment extraordinaire que les auteurs du Nouveau Testament (qui étaient des monothéistes juifs) aient fait cette affirmation chrétienne fondamentale que "Jésus est Seigneur" (Kyrios) (Romains 10,9 ; 2 Corinthiens 4,5 ; Actes 2,36) et que notre Seigneur a été crucifié pour nous.
Psaume 31,20-25
20 Seigneur, ils sont grands,
les bienfaits que tu réserves à ceux qui te respectent !
Devant tout le monde, tu les offres à ceux qui se réfugient en toi.
21 Eux, tu les caches à l’abri de ton visage, loin des attaques des gens,
tu les protèges contre les paroles méchantes.
22 Merci au Seigneur !
J’étais comme une ville attaquée,
mais son amour a fait pour moi des actions étonnantes.
23 J’étais désespéré et je pensais :
« Tu m’as chassé loin de tes yeux. »
Mais tu m’as entendu quand je t’ai supplié,
quand j’ai crié vers toi.
24 Aimez le Seigneur, vous tous, ses amis fidèles.
Le Seigneur protège ceux qui croient en lui,
mais il punit durement les orgueilleux.
25 Soyez forts, reprenez courage,
vous tous qui comptez sur le Seigneur !
Commentaire
Aimez le Seigneur
David exhorte : « Aimez le Seigneur, vous tous, ses amis fidèles. » (v.24a). Aimer le Seigneur est le premier commandement. Il s’agit d’une relation d'amour à double sens. Nous aimons parce qu'il nous a aimés le premier (1Jean 4,19). Notre amour est une réponse à son amour.
David écrit : « Béni sois-tu Seigneur, de m'avoir montré ton admirable bonté » (Psaume 31,22a) (NFC). Méditez combien Dieu vous aime. « Seigneur, ils sont grands les bienfaits que tu réserves à ceux qui te respectent ! » (v.20a).
« Tu les caches à l'abri de ton visage, loin des attaques des gens, tu les protèges contre les paroles méchantes. » (v.21) Le Seigneur entend vos « supplications » quand vous appelez au secours (v.23b) (NFC). « Le Seigneur protège ceux qui croient en lui » (v.24). Par conséquent, « Soyez forts, reprenez courage » (v.25a), même quand les choses semblent difficiles. « Soyez forts, reprenez courage, vous tous qui comptez sur le Seigneur ! » (v.25).
Prière
Seigneur, je te loue pour les merveilles de ton amour. Merci d'entendre mon appel à la miséricorde quand je t’appelle à l'aide. Seigneur, viens à mon secours...
Marc 15,1-32
Jésus est conduit chez Pilate
15 Le matin, de bonne heure, les chefs des prêtres se réunissent avec les anciens, les maîtres de la loi et tout le Tribunal religieux, pour prendre une décision. Ils font attacher Jésus, ils l’emmènent et le livrent à Pilate. 2 Pilate demande à Jésus : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? »
Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. »
3 Les chefs des prêtres accusent Jésus de beaucoup de choses. 4 Pilate demande encore à Jésus : « Tu ne réponds rien ? Tu entends tout ce qu’ils disent contre toi ? » 5 Mais Jésus ne répond plus rien, et Pilate est très étonné.
Jésus est condamné à mort
6 À chaque fête de Pâque, Pilate libère un prisonnier, celui que la foule veut. 7 Un homme appelé Barabbas est en prison avec ses camarades. Ils ont tué quelqu’un quand ils se sont révoltés contre les Romains. 8 La foule arrive chez Pilate. Les gens se mettent à lui demander : « Fais pour nous ce que tu as l’habitude de faire ! » 9 Pilate leur répond : « Est-ce que vous voulez que je vous libère le roi des Juifs ? »
10 En effet, Pilate le sait bien : les chefs des prêtres lui ont livré Jésus par jalousie. 11 Mais les chefs des prêtres poussent la foule à dire : « Libère-nous Barabbas ! » 12 Pilate leur demande encore : « Qu’est-ce que je vais donc faire de celui que vous appelez le roi des Juifs ? » 13 Ils répondent en criant : « Cloue-le sur une croix ! » 14 Pilate leur dit : « Qu’est-ce qu’il a donc fait de mal ? » Mais ils crient encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! » 15 Pilate veut faire plaisir à la foule, il leur libère Barabbas. Il fait frapper Jésus à coups de fouet, puis il le livre aux soldats pour qu’ils le clouent sur une croix.
Les soldats se moquent de Jésus
16 Les soldats amènent Jésus à l’intérieur de la cour, c’est-à-dire dans le palais du gouverneur, et ils appellent toute la troupe. 17 Pour se moquer de Jésus, ils lui mettent un vêtement en beau tissu rouge. Ils tressent une couronne avec des branches épineuses et ils la posent sur sa tête. 18 Ils se mettent à le saluer en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! »
19 Ils le frappent sur la tête avec un roseau et ils crachent sur lui. Ils se mettent à genoux pour s’incliner jusqu’à terre devant lui. 20 Quand ils ont fini de se moquer de lui, ils lui enlèvent le vêtement rouge et ils lui remettent ses habits. Ensuite, ils l’emmènent dehors pour le clouer sur une croix.
Les soldats clouent Jésus sur une croix
21 Un homme de Cyrène, appelé Simon, le père d’Alexandre et de Rufus, passe par là en revenant des champs. Les soldats l’obligent à porter la croix de Jésus. 22 Ils conduisent Jésus à un endroit appelé Golgotha, ce qui veut dire « Le lieu du Crâne ». 23 Ils veulent lui faire boire du vin mélangé avec de la myrrhe. Mais Jésus n’en prend pas. 24 Ensuite, les soldats le clouent sur une croix. Ils tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements, puis ils les partagent entre eux. 25 Il est neuf heures du matin quand ils le clouent sur la croix. 26 Il y a une pancarte qui indique pourquoi Jésus est condamné. Dessus, on a écrit : « Le roi des Juifs ». 27 Les soldats clouent aussi deux bandits sur des croix, à côté de Jésus : l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. 28 []
29 Les gens qui passent par là secouent la tête et ils insultent Jésus en disant : « Eh ! Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours ! 30 Eh bien, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! »
31 De même, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se moquent de Jésus. Et ils se disent entre eux : « Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même ! 32 Maintenant, le Messie, le roi d’Israël, n’a qu’à descendre de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui ! » Et ceux qu’on a cloués sur des croix à côté de Jésus l’insultent aussi.
Commentaire
Jésus est Seigneur
Je trouve déchirant de lire le récit des mauvais traitements, des tortures et de la crucifixion de Jésus. Ils ont crucifié mon ami et mon Seigneur. Jésus est :
- Mon Roi
Jésus accepte le titre de « roi des Juifs » (Marc 15,2). Les soldats l'utilisent comme un terme de raillerie (v.19) et c'est les mots écrits sur la croix qui figurent comme l'accusation portée contre lui (v.26). Cependant, Jésus est l'accomplissement de la grande aspiration d'Israël et des nombreuses promesses d'un roi davidique (voir Esaïe chapitres 9 et 11). C'est un roi qui présente une différence.
Il est remis à Pilate « par jalousie », (Marc 15,10) par les chefs religieux. Attention à la jalousie. Elle est parfois décrite comme le "péché religieux".
Jésus est l’objet d’insultes et de fausses accusations. Si vous êtes calomnié ou que l’on parle mal de vous, soyez reconnaissant que Dieu vous permette, de façon infime, d'entrer dans les souffrances de Jésus, et priez que Dieu vous aide à répondre comme il l'a fait, avec amour et pardon.
- Mon Messie
C’est ironique que les chefs religieux se soient moqués de lui et l'aient décrit comme « le Christ » (v.31-32) (NFC), car c'est exactement ce qu'il était et ce qu'il est. Le mot « Christ » est dérivé du grec Christos, qui traduit l'hébreu Mashiah ou Messie. Le grec et l'hébreu signifient littéralement "oint". Nous avons vu Jésus comme le Grand Prêtre oint de Dieu. Ici, nous le voyons comme le Roi oint.
- Mon Sauveur
Nous voyons encore une fois l'ironie extraordinaire des paroles moqueuses des deux passants : « Eh bien, sauve-toi toi-même en descendant de la croix ! » (v.30), et les chefs religieux, « Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même ! » (v.31). C'était tout à fait vrai, pour être le Sauveur du monde, il ne pouvait pas se sauver lui-même. Il a dû passer par l'agonie de la crucifixion pour nous sauver, vous et moi.
L'incident avec Barabbas nous donne à voir ce que Jésus a fait en tant que Sauveur du monde. Barabbas, comme moi, était coupable et méritait d'être puni. Il était « en prison avec ses camarades. Ils ont tué quelqu'un quand ils se sont révoltés contre les Romains. » (v.7). Jésus, par contre, était totalement innocent. Comme Pilate l'a fait remarquer, « Qu'est-ce qu'il a donc fait de mal ? » (v.14). Mais Barabbas a été libéré et mis en liberté, tandis que Jésus a été livré « pour être crucifié » (v.15). L'innocent a été condamné à mort pour que moi, le coupable, je puisse être libre. Nous ne sommes peut-être pas des meurtriers comme Barabbas, mais nous avons tous besoin d'être sauvés par le Sauveur du monde.
- Mon Seigneur
Dans le passage d'hier, nous avons vu comment, lorsque le Grand Prêtre a demandé à Jésus : « Est-ce que tu es le Messie, le Fils du Dieu que nous adorons ? » il a répondu : « Oui, je le suis. » (14,61-62). La réponse du grand prêtre fut d'accuser Jésus de blasphème, c'est-à-dire de prétendre être Dieu. Pourquoi ça ? Lorsque Dieu a révélé son nom YHWH à Moïse (Exode 3,14-15), il a également expliqué sa signification. Elle vient de la phrase hébraïque « Je suis qui je suis » ou simplement « Je suis ». La réponse du grand prêtre à la déclaration de Jésus suggère que Jésus se déclarait lui-même comme n'étant autre que YHWH (le Seigneur).
Cette vérité étonnante est à la base de l'extraordinaire cri de l'âme de saint Paul en Philippiens 2,5-11 (qui constitue la base de la prière ci-dessous).
Prière
Seigneur, aide-moi à avoir la même attitude que Jésus, qui a adopté une posture d’humilité extrême, et est devenu obéissant jusqu'à la mort. Merci de l'avoir élevé au plus haut lieu, et de lui avoir donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et sous la terre, et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est Seigneur.
Lévitique 21,1-22,33
Règles pour les prêtres
a. Comment les prêtres doivent se conduire
21 Le Seigneur dit à Moïse de donner les enseignements suivants aux prêtres, fils d’Aaron : « Un prêtre ne doit pas se rendre impur en touchant le corps d’un mort de la tribu de Lévi. 2 Mais il y a une exception s’il s’agit d’un parent très proche : sa mère, son père, son fils, sa fille, son frère, 3 ou une sœur qui n’est pas encore mariée. Elle appartient encore à sa famille, puisqu’elle n’est pas entrée dans la famille d’un autre homme. 4 Parmi les gens de sa famille, le prêtre est un chef. Il ne doit donc pas se rendre impur. En effet, il perdrait son honneur.
5 « Si les prêtres sont en deuil, ils ne doivent pas se raser la tête en rond. Ils ne doivent pas se couper la barbe sur les côtés, ni se faire d’incisions sur le corps. 6 Ils doivent se consacrer à mon service et ils ne mépriseront pas mon nom. En effet, ce sont eux qui me présentent les sacrifices, ma nourriture à moi, le Seigneur leur Dieu. Ils doivent donc être saints.
7 « Un prêtre ne doit pas se marier avec une prostituée ni avec une femme qui a perdu son honneur avec un autre homme, ni avec une divorcée. En effet, le prêtre est consacré à mon service. 8 Chaque Israélite doit respecter les prêtres comme personnes saintes. En effet, ils me présentent la nourriture que vous m’offrez, à moi, votre Dieu. Les prêtres seront pour vous des personnes saintes parce que je suis saint, moi le Seigneur. Et j’ai choisi Israël pour qu’il soit un peuple saint.
9 « Si la fille d’un prêtre perd son honneur en se prostituant, elle enlève l’honneur de son père. Il faut la brûler vivante. »
b. Règles pour le grand-prêtre
10 « Le grand-prêtre est le chef des prêtres. On l’a consacré en versant l’huile de consécration sur sa tête le jour où il a commencé son service. Il porte aussi les habits sacrés. C’est pourquoi il ne doit pas avoir les cheveux en désordre ni déchirer ses vêtements en signe de deuil. 11 Il ne doit pas non plus s’approcher d’un mort. Il ne doit pas se rendre impur, même quand son père ou sa mère meurt. 12 Il n’a pas le droit de sortir des lieux sacrés. Sinon, il rendrait impur mon lieu saint. En effet, l’huile l’a consacré à mon service. Le Seigneur, c’est moi.
13 « Le grand-prêtre doit se marier avec une jeune fille vierge. 14 Il ne peut pas se marier avec une veuve, ni avec une divorcée, ni avec une femme qui a perdu son honneur en se prostituant. Il doit se marier avec une jeune fille d’une famille de prêtres. 15 De cette façon, ses enfants appartiendront tous à la famille sacrée des prêtres. Le Seigneur, c’est moi. J’ai mis le grand-prêtre à part pour mon service. »
c. Les défauts physiques qui empêchent d’être prêtre
16 Le Seigneur dit à Moïse 17 de donner à Aaron les enseignements suivants : « Dans les générations à venir, parmi les enfants de tes enfants, ceux qui ont un défaut physique ne pourront pas servir à l’autel. 18 En effet, aucun infirme ne pourra s’approcher de l’autel pour offrir ma nourriture : par exemple, un aveugle, un boiteux, un homme au visage déformé ou aux membres mal faits, 19 un homme qui a la jambe ou le bras cassé, 20 un bossu ou un homme trop maigre, un homme qui a les yeux malades, un homme qui a une maladie de peau, ou un homme au sexe abîmé. 21 Parmi les enfants de tes enfants, si quelqu’un a un défaut physique, il ne doit pas s’approcher de l’autel pour offrir ma nourriture. À cause de ce défaut, il ne peut pas s’approcher de l’autel. 22 Il peut manger ce qu’on m’offre en sacrifice, les aliments qui sont uniquement réservés pour moi, comme les autres aliments. 23 Mais à cause de son défaut physique, il ne doit pas s’approcher du rideau du lieu saint ni de l’autel. Il ne doit pas couvrir de honte mon lieu saint. Le Seigneur, c’est moi, et c’est moi qui mets les prêtres à part pour mon service. »
24 Moïse dit ces paroles à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites.
d. Règles pour pouvoir manger des offrandes de l’autel
22 Le Seigneur dit à Moïse : 2 « Présente à Aaron et à ses fils les cas où ils ne doivent pas manger les offrandes que les Israélites me consacrent. Sinon, ils mépriseraient mon saint nom. Le Seigneur, c’est moi. 3 Tu leur diras : Supposons ceci : Dans les générations à venir, un homme d’une famille de prêtres s’approche des offrandes que les Israélites me consacrent, à moi le Seigneur. Or ce prêtre est impur. Alors on lui interdira de rester à mon service. Le Seigneur, c’est moi. 4 Ou encore : Un prêtre a une maladie de peau, ou bien un liquide coule de ses organes sexuels. Il doit se rendre pur avant de manger une offrande réservée à Dieu. C’est la même chose : pour celui qui touche une personne impure parce qu’elle a touché un mort, pour celui qui perd sa semence, 5 pour celui qui a touché n’importe quel animal qui rend impur, pour celui qui a touché un homme qui rend impur. Peu importe la cause ! 6 Un prêtre à qui l’une de ces choses arrive reste impur jusqu’au soir. Il doit se laver entièrement avant de manger des offrandes réservées à Dieu. 7 Après le coucher du soleil, il est pur. Il peut donc manger de nouveau des offrandes réservées à Dieu. En effet, cette nourriture est pour lui. 8 Un prêtre ne doit pas manger la viande d’un animal mort naturellement ou déchiré par une bête sauvage. Sinon il sera impur. Le Seigneur, c’est moi.
9 « Les prêtres doivent obéir à mes commandements. Alors ils ne se rendront pas coupables à cause de la nourriture. S’ils traitent cette nourriture sans respect, ils mourront. Le Seigneur, c’est moi, et c’est moi qui les mets à part pour mon service.
10 « Aucun Israélite ne doit manger de la nourriture réservée à Dieu, s’il n’est pas prêtre. Même l’invité d’un prêtre ou un ouvrier payé par lui ne doivent pas en manger. 11 Mais si un prêtre a acheté un esclave, celui-ci peut manger de la nourriture réservée à Dieu. Un esclave qui est né dans la maison du prêtre peut en manger aussi. 12 Si la fille d’un prêtre s’est mariée avec quelqu’un qui n’est pas prêtre, elle n’a plus le droit de manger la part prise sur les offrandes réservées à Dieu. 13 Mais la fille d’un prêtre est peut-être veuve, ou divorcée. Elle n’a pas d’enfants et elle est revenue habiter chez son père, comme avant le mariage. Alors elle peut manger la même nourriture que lui. En dehors de ces cas, personne ne doit manger des offrandes réservées à Dieu, s’il n’est pas prêtre.
14 « Si quelqu’un en mange sans le vouloir, il doit rendre au prêtre la valeur de l’offrande. Et il doit payer en plus un cinquième de cette somme.
15 « Les prêtres ne doivent pas manquer de respect envers les offrandes que les Israélites consacrent au Seigneur. 16 S’ils en mangent en étant impurs, ils rendent les Israélites responsables d’une faute qui doit être pardonnée. Oui, le Seigneur, c’est moi, et c’est moi qui mets à part les prêtres pour mon service. »
Comment choisir les animaux à offrir
17 Le Seigneur dit à Moïse 18 de donner les enseignements suivants à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites : « Supposons ceci : Quelqu’un parmi vous, un Israélite ou un étranger installé dans le pays, veut m’offrir un sacrifice complet, à cause d’un vœu qu’il a fait, ou bien de façon spontanée. 19 S’il veut que je l’accepte, il doit amener un mâle sans défaut pris parmi les bœufs, les moutons ou les chèvres. 20 Il ne doit pas m’offrir un animal avec un défaut : je ne l’accepterai pas. 21 Voici un autre cas : Quelqu’un veut m’offrir un sacrifice de communion, parce qu’il a fait un vœu, ou de façon spontanée. J’accepterai un bœuf, un mouton ou une chèvre, si cet animal n’a aucun défaut. 22 Ne présentez donc aucun animal aveugle, à la patte cassée ou coupée, ou avec des verrues, de la gale ou une autre maladie de peau. Ne m’offrez pas un tel animal en sacrifice pour le brûler sur mon autel. 23 Si un animal, bœuf, mouton ou chèvre, a une patte trop longue ou trop courte, vous pouvez l’offrir de façon spontanée, mais je ne l’accepterai pas pour un vœu. 24 Ne me présentez pas un animal qui a les testicules écrasés, abîmés, arrachés ou coupés. Ne faites pas cela dans votre pays. 25 N’achetez pas à un inconnu de tels animaux pour me les offrir en sacrifice, à moi, votre Dieu. Ils sont abîmés. C’est donc un défaut, et je ne les accepterai pas de votre part. »
26 Le Seigneur dit à Moïse : 27 « Un veau, un agneau ou un cabri doivent rester avec leur mère pendant sept jours après leur naissance. À partir du huitième jour, j’accepte qu’on les présente comme sacrifice brûlé pour moi. 28 Mais n’égorgez pas pour moi une vache, une brebis ou une chèvre le même jour que son petit.
29 « Quand vous m’offrirez un animal pour accompagner un chant de louange, faites cela selon les règles, pour que je vous accepte. 30 Mangez cet animal le jour même. Ne gardez rien pour le jour suivant. Le Seigneur, c’est moi.
31 « Gardez mes commandements et obéissez-leur. Le Seigneur, c’est moi. 32 Ne méprisez pas mon saint nom. Au contraire, voici ce que je veux : vous, les Israélites, vous devez montrer que je suis le vrai Dieu. C’est à moi, le Seigneur, que vous appartenez. 33 Je vous ai fait sortir d’Égypte pour être votre Dieu. Le Seigneur, c’est moi. »
Commentaire
Adorez le Seigneur
Dans ce passage, on insiste beaucoup sur le « saint nom » (22.2) de Dieu. Au chapitre 22, Dieu dit neuf fois à son peuple : « Le Seigneur, c'est moi. » (vv.2-3, 8-9, 16, 29, 30-33). Pourquoi Dieu met-il l’accent sur son nom dans ces versets ?
Les noms étaient très importants dans l'Antiquité. On considérait qu'ils disaient quelque chose d'important sur la personne en question. Comme nous l'avons vu, le nom de Dieu ne faisait pas exception. Le nom YHWH déclarait l'unicité et la grandeur de Dieu.
Le nom de Dieu rappelait également aux gens sa relation unique avec eux. C'était un nom qui avait été révélé à Moïse, comme un signe de la promesse de Dieu d'être avec son peuple (Exode 3).
Chaque fois que Dieu déclare « Le Seigneur, c'est moi. », cela nous rappelle à la fois sa grandeur, et notre relation avec lui. Chacune des lois du chapitre est construite sur ces vérités et est conçue pour pointer vers ces deux réalités.
Le thème de Lévitique 21 est la sainteté de Dieu et la nécessité du sacerdoce permettant au peuple de s'approcher de Dieu. Dans le Nouveau Testament, nous voyons que Jésus est le Grand Prêtre et c'est par lui que nous nous approchons de Dieu. Jésus est :
- Totalement saint
Le grand prêtre devait être pur pour pouvoir encadrer la cérémonie (21,11b). Jésus était moralement parfait. Jésus est « saint, innocent et sans faute, il est séparé des pécheurs » (Hébreux 7,26).
- Consacré à Dieu
Le Grand Prêtre devait être consacré à Dieu (Lévitique 21,12), comme Jésus l'était (Luc 2,22).
- Oint
Le Grand Prêtre devait être oint d'huile (Lévitique 21,12) comme symbole du Saint-Esprit. Jésus a été oint par le Saint-Esprit lors de son baptême. Il est l'oint : le Christ.
Si on nous rappelle la nécessité d'un prêtre parfait au chapitre 21, on nous rappelle aussi la nécessité d'un sacrifice parfait au chapitre 22. Le sacrifice doit être « sans défaut » (22,19, 21). Jésus était à la fois le prêtre parfait et le sacrifice parfait.
Prenez ces trois passages ensemble et méditez sur l'extraordinaire cri de l'âme : « Jésus Christ est Seigneur » (Philippiens 2,11) et sur son amour merveilleux pour nous, démontré par sa crucifixion en notre faveur, et à quelle est notre réponse appropriée à « Aimez le Seigneur » (Psaume 31, 24a).
Prière
Seigneur, je veux t'adorer. C'est toi qui me rends saint. C'est toi qui me sauves de la captivité. Tu es le Seigneur. Je t'aime, Seigneur.
Pippa ajoute
Psaume 31,25
« Soyez forts, reprenez courage, vous tous qui comptez sur le Seigneur ! »
J'ai besoin de beaucoup de force aujourd'hui. En fait, la plupart des jours ! Plus de force, s'il te plaît, Seigneur.
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